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L’OL toujours en sursis

Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas - -

Le match nul face au PSG (2-2) est loin d’avoir rassuré les Lyonnais. Leur saison en dents de scie continue.

Jean-Michel Aulas n’a pas pu s’en empêcher. Sur le site Internet de son club, il s’en prend à Apoula Edel, dont la triste prestation dimanche soir a coûté deux points au PSG. « Antoine Kombouaré avait critiqué Hugo (Lloris, ndlr), rappelle-t-il. Et finalement c’est son gardien qui nous enlève une bonne épine du pied… »

Le président lyonnais n’est pas né de la dernière pluie. Il sait que cette petite phrase va être reprise et commentée, plaçant ainsi la mauvaise semaine des Lyonnais au second plan. Pourtant, les motifs d’interrogations sont nombreux après ce match nul face à Paris.

D’abord, la défense a encore été très loin du niveau espéré pour une équipe de Ligue des champions. A force d’imprécisions et de fautes de marquage, les Lyonnais ont encaissé cinq buts entre Schalke 04 (0-3) et le PSG (2-2)… Le pire, c’est qu’ils devront se passer de Cissokho et Diakhaté, tout deux suspendus, pour le déplacement à Montpellier samedi. Sans oublier Jérémy Toulalan, blessé au muscle de la cuisse, et qui pourrait lui aussi être absent.

Une tuile à laquelle vient s’ajouter la curieuse attitude de Lisandro Lopez au moment de son remplacement dimanche soir. Furieux, l’Argentin a une nouvelle fois refusé de serrer la main de Claude Puel, avant de frapper de rage dans un sac. A Gerland, personne n’a souhaité commenter ce geste après la rencontre. Mais l’incident, qui devrait être réglé en interne, selon les habitudes de la maison, témoigne de l’état de tension qui semble toucher le groupe lyonnais.

« Quand on ne prend pas les trois points à Gerland, il faut les prendre à l’extérieur », préfère glisser Jean-Michel Aulas, qui se projette déjà sur le match à Montpellier. Le président lyonnais n’a qu’un seul objectif : passer à autre chose le plus rapidement possible.

C. Z.