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L’OM, c’est fort !

André-Pierre Gignac

André-Pierre Gignac - AFP

Le leader marseillais a décroché un impressionnant cinquième succès d’affilée sur la pelouse de Reims (5-0), ce mardi. Intenable, André-Pierre Gignac a inscrit son troisième doublé de la saison, portant son total à huit buts en… sept journées.

Il a beau refusé toute comparaison avec Jean-Pierre Papin, les statistiques commencent à mettre à mal la modestie d’André-Pierre Gignac. Car pour trouver trace d’un joueur marseillais aussi prolifique en début de championnat, il faut remonter aux sept réalisations en sept journées de « JPP » en 1991, l’année de son Ballon d’Or. L’ancien Toulousain fait même mieux puisqu’il a déjà fait trembler les filets à huit reprises. Sans garantir le même destin à « APG » (« Je ne suis pas dans cette classe-là », déclarait-il récemment), ce qu’il montre depuis un mois le rapproche au moins de ses standards toulousains. Ceux qui avaient poussé l’OM à débourser quelque 18 millions d’euros pour le recruter en 2010.

A dix mois de la fin programmée de son aventure marseillaise, « Dédé » semble transfiguré sous les ordres de Marcelo Bielsa. Et ce sont les Rémois qui en ont fait les frais ce mardi. Trois jours après son doublé au Vélodrome contre Rennes (3-0), Gignac a récidivé au stade Auguste-Delaune, où ses coéquipiers ont décroché un cinquième succès consécutif (5-0). Deux coups de boule à douze minutes d’intervalle (8e et 20e) qui ont rapidement fait oublier le penalty raté… une minute avant son ouverture du score.

Ayew régale aussi

Au diapason de son leader offensif, l’OM a encore impressionné sur la pelouse champenoise. Face à une formation dépassée, les Marseillais ont livré un récital ponctué de trois autres buts inscrits par André Ayew (52e, 59e d’un splendide coup du foulard entre les jambes de Johnny Placide) et Giannelli Imbula (74e). Difficile de trouver une fausse note dans la performance des solides leaders du championnat, quasiment jamais inquiétés à l’exception d’une tête de Charbonnier en début de rencontre (3e) et de frappes de Courtet (71e) et Albaek (73e) repoussées par Steve Mandanda. Une soirée parfaite, donc, qui prépare idéalement le choc de dimanche contre Saint-Etienne.

S.C.