L’OM est loin d’être guéri

Steve Mandanda - -
Pas de répit pour l’OM. Alors que la parenthèse enchantée de la victoire en Coupe de la Ligue pouvait soulager une fin de saison sans enjeu, les Phocéens, qui restent sur 10 matches sans victoire en Ligue 1, ont enchaîné une nouvelle contre-performance (1-1). Ce mercredi après-midi dans un Stade Vélodrome bien tristounet, pas le temps de célébrer le succès en Coupe de la Ligue car la Ligue 1 reprend ses droits.
Peut-être fatigué par une saison harassante, le défenseur camerounais, Nicolas Nkoulou, se relâche et commet une grossière erreur de relance. Et l’OM le paye cash ! Après un bon débordement du (très) jeune M’Baye Niang (17 ans), Fréderic Bulot enchaîne et fait taire les 15 000 supporters olympiens présents au Vélodrome (11e). « Je ne peux pas dire que l'erreur que je fais n'est pas de moi, reconnait Nicolas Nkoulou. Je suis susceptible comme tout le monde de faire des erreurs. Ce soir, j'ai pêché sur ma passe. C'est difficile mais on va s'accrocher jusqu'au bout ».
Onzième but pour Rémy
Heureusement, ces derniers peuvent compter sur leur buteur providentiel. Car une fois encore, c’est Loïc Rémy qui va remettre l’OM à flots. Mais l’ancien attaquant de l’OGC Nice peut également remercier Alexandre Raineau. Coupable d’une main flagrante dans la surface de réparation, le défenseur normand offre sur un plateau un penalty aux Olympiens. Après 27 minutes de jeu, l’attaquant international ne se fait pas prier et inscrit son onzième but en Ligue 1.
Mais la réalisation de celui qui a été formé à l’OL ne va pas relancer les Phocéens. Bien au contraire. Car en deuxième période, les hommes de Didier Deschamps vont une fois encore se montrer beaucoup trop empruntés pour surprendre une équipe de Caen bien en place. Pourtant, les frères Ayew auront eu bien des occasions de donner l’avantage à leurs coéquipiers. Mais pas assez efficaces et surtout pas assez collectifs, les Marseillais laissent filer deux points en cette fin de saison. Avec ce point pris à Marseille, Caen réalise une bonne opération dans l’optique du maintien. L’OM, lui, n’est toujours pas mathématiquement sauvé. « Aujourd’hui, on ne joue pas le maintien, répond pourtant le portier phocéen Steve Mandanda. On sait que les équipes reviennent derrière, mais quand même il ne faut pas chercher à mettre le feu. Donc il y a encore trois voire quatre points à prendre pour assurer le truc. Il reste six matchs. A nous de finir le plus haut possible ».