L’OM mène un train d’enfer

Si l’OM maintient son rythme infernal, rien ne pourra l'empêcher de décrocher le titre - -
Soixante-huit points après 33 journées, l’OM n’avait jamais fait mieux. Seulement aussi bien. C’était lors de la saison 1998-99. Entraîné par Rolland Courbis, le club phocéen avait alors laissé filer le titre aux Girondins. En 1990-91, la victoire à trois points aurait également permis aux Marseillais d’atteindre un tel niveau, mais un succès en valait alors deux. Et la saison passée alors ? Les joueurs d’Eric Gerets, toujours à la lutte avec Bordeaux pour le titre, comptaient 67 points, soit un de moins que cette année au même temps de passage.
Pour l’équipe de Didier Deschamps, les statistiques flatteuses ne s’arrêtent pas là. Cette saison, l’OM a aussi appris à dégouter ses adversaires en scorant durant les arrêts de jeu. Sur ses 61 buts (meilleure attaque ex aequo avec Lille), seize ont été inscrits durant le dernier quart d’heure et cinq dans le temps additionnel ! Aucune autre équipe n’a été aussi prolifique à l’issue du temps réglementaire. Sur ses cinq buts, trois ont été décisifs et ont rapporté cinq points à l’OM. Soit exactement la différence avec son dauphin, Auxerre.
Jean Fernandez : « C’est l’année de Marseille… »
Alors que les deux équipes s’affronteront le 30 avril, l’écart pourrait encore se creuser si l’OM maintient son rythme infernal « Ils peuvent finir avec beaucoup de points d’avance, prévoit Jean Fernandez, l’entraîneur bourguignon. C’est l’année de Marseille. L’OM va finir en boulet de canon et sera champion. » Difficile de contredire le coach de l’AJA. Marseille reste en effet sur 12 matches sans défaite en championnat et sur six victoires de rang, dont quatre à domicile avant la venue de Saint-Etienne dimanche (21h). Avec Mamadou Niang, meilleur buteur du championnat (15 buts) comme atout offensif numéro un, l’OM truste quasiment tous les classements. Mais il n’y en a qu’un seul qui l’intéresse…