L’OM n’a pas la tête à Paris

- - -
Alors que se profile dans dix jours la première des deux confrontations face au PSG, en championnat puis en 8e de finale de Coupe de France, difficile de s’enflammer pour la réception de Valenciennes samedi (17h). Pour l’OM, qui n’a pas gagné un match de championnat depuis un mois (succès 3-2 contre Montpellier), l’opposition face au club nordiste est pourtant une priorité absolue. « Le PSG, on en parlera lundi, soupire Elie Baup, pourtant habitué aux questions sur Paris. Aujourd’hui, ma préoccupation, c’est Valenciennes. Ce serait une erreur de penser à autre chose. Je ne veux pas que mes joueurs se projettent au-delà de Valenciennes. Le moment viendra de parler de Paris pour nos deux matches consécutifs. »
Si les Olympiens refusent de s’épancher davantage sur le club de la capitale, c’est aussi parce qu’ils estiment que le PSG dispose désormais d’un boulevard pour le titre de champion de France. Et qu’eux, se contenteraient largement de la place de dauphin. Avant le match aller au Vélodrome (2-2), l’OM comptait trois points d’avance sur son rival. Aujourd’hui, c’est Paris qui mène la danse avec huit unités de plus que les Marseillais.
Kadir : « Si on arrive à Paris après une défaite… »
Ne pas creuser un écart plus conséquent, voilà donc l’objectif prioritaire des Marseillais. « La meilleure des manières de préparer le match face au PSG, c’est d’arriver au Parc avec le plein de confiance, donc avec la victoire à Valenciennes, note Foued Kadir, qui effectuera son retour au stade du Hainaut. Si on arrive à Paris après une défaite, on va commencer à se poser des questions, on va parler de tracas, de problèmes… »
Preuve que le PSG n’est pas encore présent dans les esprits phocéens, la délégation olympienne n'a pas encore pris de décision concernant le programme entre les deux matchs contre le PSG (les 24 et 27 février). Retour sur Marseille ou mise au vert dans la région parisienne (Chantilly et Clairefontaine ont été évoqués) ? Elie Baup décidera lundi en concertation avec José Anigo, son directeur sportif. Officiellement, le résultat contre Valenciennes n’influera pas sur la décision de rester ou pas sur Paris. Mais il est permis d’imaginer qu’une contre-perf pousserait les dirigeants à opter pour une mise au vert dans la capitale. Histoire de garder les joueurs sous pression et de monter une « opération commando ». En tout cas, cette décision d’importance sera prise à tête reposée. Après Valenciennes...