L’OM sur un volcan

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« Ce n’est pas l’année de l’OM en coupes », constatait vendredi le président marseillais Vincent Labrune sur l’antenne de RMC. Mais est-ce la saison de son club en championnat ? Rien ne le garantit. Surtout pas après cette semaine chaotique qui confère au Monaco-Marseille de ce dimanche une toute autre dimension. L’équipe olympienne, qui reste donc sur deux éliminations en Coupe de la Ligue (en quart à Lyon, 2-1) et en Coupe de France (en 16e de finale contre Nice, 4-5), est pourtant dans le coup en L1, à neuf points du podium avec un match en moins à disputer mercredi contre Valenciennes.
« Pour mettre toutes les chances de notre côté, on a encore fait changer la pelouse cette semaine », avance Labrune, qui se rassure comme il peut. Il faut bien dire que la copie de ses joueurs contre Nice, mais aussi l’atmosphère exécrable qui règne autour du club, n’ont pas de quoi lui redonner le sourire. « On a l’impression d’être dans une tragédie grecque », soupire le boss olympien, qui se serait bien passé de ces tags lamentables qui ont contraint José Anigo, « meurtri et atterré » selon un communiqué du club, à renoncer au point presse vendredi.
Labrune : « On serait fou de ne pas y croire »
C’est donc dans ce climat extrêmement tendu que l’OM rend visite au dauphin du PSG qui a, lui aussi, quelques soucis avec la grave blessure et l’absence très longue durée de sa star Radamel Falcao. « Ça fragilise un groupe et le rend un peu moins fort, admet Steve Mandanda. Mais Monaco a quand même un gros collectif avec un gros potentiel offensif. »
En quête de la troisième place du championnat, Marseille espère donc éteindre l’incendie en s’imposant au stade Louis II. En dépit des tensions au sein du vestiaire mais aussi désormais dans les tribunes avec une partie de ses supporters, Vincent Labrune ne baisse pas les bras. « Cela peut sembler paradoxal quand on voit le déferlement médiatique autour du club mais on serait fou de ne pas y croire, dit-il. Il reste 18 matches et 54 points à prendre. Alors on y croit à condition de retrouver une solidité défensive qui nous fait défaut depuis le début de l’année et surtout de mettre un peu plus d’envie et de concentration. » Sacrés défis.
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