L1 : L’équipe-type de la 1ère journée

Dario Cvitanich - -
Benjamin Lecomte (Lorient)
Après un prêt concluant à Dijon la saison passée, Benjamin Lecomte est revenu à Lorient dans la peau d’un titulaire reléguant Fabien Audard sur le banc. Et le choix de Sylvain Ripoll s’est avéré payant à Monaco, où le gardien a brillé face à Ferreira-Carrasco et Berbatov. Il lui a juste manqué quelques millimètres pour dévier le penalty de Falcao. L’un des grands contributeurs de la sensation réalisée par Lorient en Principauté (1-2).

Grégoire Puel (Nice)
Hué par une bonne partie du public lors du match amical face à Barcelone, le fils de Claude Puel a rendu une belle réponse au public de l’Allianz Riviera en délivrant deux passes décisives lors de la victoire face à Toulouse (3-2). Il a même tenté sa chance d’une frappe de 30 mètres qui a contraint Boucher à une superbe parade. Il ternit sa prestation en étant impliqué sur l’égalisation toulousaine. Malgré cela, il s’offre un léger répit auprès des supporters du Gym.
Kian Hansen (Nantes)
Recruté en janvier dernier en anticipation de l’interdiction de recrutement de Nantes, le défenseur danois, arrivé cet été en Loire Atlantique après un prêt à Esbjerg, a réussi une première solide face à Lens. Scruté comme unique nouvelle tête, le joueur de 25 ans a assuré.

Lamine Sané (Bordeaux)
Promu capitaine par Willy Sagnol, Lamine Sané n’a pas craqué sous la pression du brassard en étant l’un des artisans du « clean-sheet » réalisé par Carrasso lors de la victoire à Montpellier (0-1). Il a même sauvé son camp sur une tentative de Camara.
William Matheus (Toulouse)
Dans le 3-5-2 mis en place par Alain Casanova, le Brésilien, arrivé cet été en provenance de Palmeiras, a évolué comme un poisson dans l’eau. Incisif et disponible, Matheus s’est surtout distingué par une interception judicieuse devant Bodmer et une mise sur orbite immédiate de Braithwaite. La suite ? Une passe décisive du Danois pour Ben Yedder. C’est ce qu’on appelle être déterminant.

Steed Malbranque (Lyon)
Barré par la jeunesse triomphante de l’OL, Steed Malbranque a profité de la blessure de Nabil Fekir pour retrouver l’entrejeu face à Rennes. Et du haut de ses 34 ans, le joueur formé à Lyon a ouvert le score en réussissant un bel enchainement. « Papy » fait de la résistance et a mis Lyon sur le chemin de la victoire face à Rennes (2-0).

Mathieu Coutadeur (Lorient)
Avec Yann Jouffre, l’ancien Manceau a réalisé une grosse prestation au milieu de terrain lors de la victoire à Monaco. Joueur lorientais le plus sollicité (58 ballons touchés), le Manceau est aussi celui qui a le plus ratissé avec 22 ballons récupérés. Il a participé à éteindre le milieu monégasque en étant bien aidé par Sadio Diallo et Vincent Aboubakar, qui lui ont souvent proposé des solutions pour faciliter ses relances.
Christopher Maboulou (Bastia)
Transfuge de Châteauroux durant l’intersaison, le milieu offensif a réussi des débuts tonitruants en L1 avec un doublé face à l’OM (3-3). Une bonne manière de frapper les esprits et de faire oublier ce but de la main inscrit dans les arrêts de jeu la saison passée à Caen en L2.
Javier Pastore (PSG)
Ses performances en montagnes russes sèment souvent le trouble sur la forme de Pastore. Mais quand l’Argentin est dans un bon jour, il rayonne comme à Reims vendredi où il a offert une merveille de passe à Zlatan Ibrahimovic avant de récidiver toujours vers le Suédois en deuxième période. Il signé ses quatrième et cinquième passes décisives lors des 3 derniers matches de L1 soit autant que sur les 56 précédents.

Dario Cvitanich (Nice)
Il n’avait plus marqué le moindre but depuis le 18 janvier dernier. 912 minutes… et sept mois de disette. Et son dernier doublé en Ligue 1 datait du 15 septembre 2013. Une éternité là aussi. Mais tout ça, c’était avant samedi. Avant le réveil en fanfare de Dario Cvitanich face au TFC (3-2). Face aux Violets, le buteur argentin a prouvé qu’il avait retrouvé toutes ses sensations. Une frappe enroulée du pied droit à l’extérieur de la surface et une reprise de filou à bout portant, comme il les affectionne tant : « Super Dario » était bien de retour à l’Allianz Arena. Pourvu que ça dure pour l’OGC Nice.
Mathieu Duhamel (Caen)
Il aurait pu se manquer, trahi par le stress et le trac aussi inhérents à une grande première parmi l’élite. Mais Mathieu Duhamel n’a pas joué les timides sur la pelouse de l’Evian-Thonon-Gaillard. Le meilleur buteur de la dernière saison de Ligue 2 n’a surtout pas perdu son sens du but à l’étage supérieur, comme l’a démontré son doublé, déterminant dans la nette victoire des Caennais (3-0). Samedi soir, Mathieu Duhamel a tout de même inscrit son 16e but… sur ses 16 derniers matches. Preuve, s’il en fallait, que le bizuth en L1 doit vraiment être pris au sérieux.

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