
L1 : L’équipe-type de la quatrième journée

Dimitri Payet, auteur d'un doublé face à Nice - AFP
Benoit Costil (Rennes)
Dans un match où son équipe a évolué en supériorité numérique pendant une heure face aux Caennais, le gardien rennais a été le meilleur et de loin. Sans lui, les Bretons, inoffensifs, aurait quitté Le Mans bredouilles. Au lieu de ça, il a multiplié les parades devant Calvé (54e), Nangis (57e, 58e) et Da Silva (59e) et permis à son équipe de rester dans le match et de réaliser le hold-up parfait face à Caen en fin de match (0-1).
Mariano (Bordeaux)
Remplaçant lors des deux premières journées où Willy Sagnol lui préférait Julien Faubert, le Brésilien a enchainé une deuxième titularisation consécutive au bénéfice du choix de son entraîneur de placer Faubert dans le couloir gauche. Face à Bastia, Bordeaux, rapidement mené au score, a beaucoup tenté pour recoller. Et c’est sur un centre de la droite de Mariano que Diego Rolan a égalisé pour les Girondins (1-1).
Bruno Ecuele-Manga (Lorient)
Avant l’ouverture du score de Jeannot (58e) et le festival de buts qui a suivi, le défenseur lorientais avait régné au sein de sa défense face à Guingamp (4-0). Le capitaine lorientais a éteint Mustapha Yatabaré et imposé sa loi dans les airs. Dommage pour Lorient, l’international gabonais devrait quitter le Bretagne dans les prochaines heures pour rejoindre Cardiff City.
Sébastien Squillaci (Bastia)
Le capitaine corse a tenu la baraque au plus fort de la domination bordelaise, ce dimanche. S’il a bien contenu Sala, sa responsabilité n’est pas engagée sur l’égalisation girondine où Rolan s’est joué de Romaric sans difficulté.
Benjamin Mendy (Marseille)
Pas à la fête depuis le début de saison dans le système de Bielsa où les latéraux ont un gros rôle à jouer, l’ancien Havrais a trouvé ses marques face à Nice dans un système remodelé en 4-4-2. Il s’est promené dans son couloir gauche en adressant sa première passe décisive de la saison à Dimitri Payet (19e). Son total aurait pu être doublé si Florian Thauvin n’avait pas gâché une de ses offrandes.
Wylan Cyprien (Lens)
Le milieu de terrain défensif incarne parfaitement le début de saison du Racing Club de Lens. Absent à Nantes (1-0), puis remplaçant face à Guingamp (0-1), le jeune milieu lensois (19 ans) a connu sa première titularisation dans l’élite à Lyon (0-1). Précieux dans l'entrejeu nordiste, il a séduit Antoine Kombouaré et a logiquement été reconduit dans le onze de départ face à Reims (4-2). Un choix payant puisque le « gamin » de la Gaillette a tout simplement été l’homme de la rencontre. Auteur du but égalisateur, une superbe frappe dans la lucarne, il est également à l’origine du deuxième but des Sang et Or puisque son tir croisé a parfaitement été repris par Chavarria au deuxième poteau. Le public de la Licorne a d’ailleurs remarqué la belle prestation de son joueur, choisi pour être le chef d’orchestre du fameux « Clapping » de fin de match.
Javier Pastore (PSG)
L’Argentin est sur une autre planète depuis le début de saison. Souvent décevant l’année dernière, Pastore ne semble pas décidé à lever le pied comme en atteste sa nouvelle prestation de grande classe face à Saint-Etienne. Précieux techniquement, fidèle à ses nouvelles intentions défensives, l’ancien joueur de Palerme s’est amusé dans un dispositif stéphanois dépassé.
Diego Rolan (Bordeaux)
Il était considéré comme le flop du mercato hivernal de janvier 2013. Sa dernière saison à deux buts n’a pas aidé à faire remonter sa cote. Mais depuis le début du mois d’août, l’attaquant uruguayen a changé de rythme avec trois buts inscrits. Après son doublé face à Monaco (4-1), l’ailier droit bordelais a offert l’égalisation à Bordeaux face à Bastia (1-1).
Dimitri Payet (Marseille)
A Saint-Etienne et Lille, Dimitri Payet a mis une saison avant d’exploser. A Marseille, l’ancien Nantais retrouve son rythme après une première année délicate. Très en vue à Guingamp la semaine passée, l’international français n’avait pas eu le loisir de prouver davantage puisque Marcelo Bielsa l’avait remplacé avant de s’en mordre les doigts. Positionné dans l’axe derrière André-Pierre Gignac, Payet a encore brillé de mille feux face à Nice (4-0) en s’offrant un doublé et en se rendant incontournable dans la construction du jeu marseillaise.
Zlatan Ibrahimovic (PSG)
Quand Zlatan est là, ça change tout. Tout juste de retour de blessure, l’attaquant suédois, bien aidé par les largesses défensives stéphanoises, s’est offert un triplé dimanche face à l’ASSE (5-0). D’abord en reprenant d’une très belle tête un centre de Maxwell (41e), puis en profitant d’un gros cadeau de Kevin Monnet-Paquet (62e). Ibra conclut ensuite sa soirée par un tête à tête remporté face à Ruffier (72e). Une très belle soirée pour le nouveau meilleur buteur de la Ligue 1 (5 buts).
Valentin Lavigne (Lorient)
Il s’était déjà fait remarquer en offrant la victoire à Lorient sur le terrain de Monaco lors de la première journée. Samedi, Valentine Lavigne a frappé plus fort en inscrivant un doublé et en délivrant une passe décisive face à Guingamp (4-0). Le tout après être entré en jeu à vingt minutes de la fin. Au club depuis ses 13 ans, le jeune attaquant de 20 ans met les formes pour ses grands débuts avec les pros.