La billetterie nominative actée pour certains matchs avec le PSG, l'OM et l'OL

La billetterie nominative va bien voir le jour. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un arrêté en date du 19 novembre dernier a été publié au Journal officiel. Le texte instaure des "titres d'accès sécurisés" pour plusieurs "manifestations sportives", notamment les matchs des équipes de France de football, de rugby et de la Coupe de France. Mais aussi des matchs de compétition européenne et, comme prévu, les rencontres de Ligue 1 qui concernent le PSG, l'OM et l'OL. Avec une petite particularité: cet arrêté concerne uniquement les confrontations directes de ces clubs.
La liste des confrontations de Ligue 1 concernées par la "billetterie nominative"
- PSG-OM
- PSG-OL
- OM-PSG
- OM-OL
- OL-PSG
- OL-OM
Le ministre des Sports, Gil Avérous, avait pourtant promis à plusieurs interlocuteurs que cet arrêté devait être discuté lors d'une plénière de l'Instance Nationale du Supportérisme, prévue pour le 12 décembre. Mais l'arrêté a bien été publié dans la nuit. La chute du gouvernement de Michel Barnier a vraisemblablement accéléré les choses.
Une mesure ensuite étendue aux autres clubs?
Cette mesure est prise pour lutter face à la persévérance des chants homophobes et des violences dans les stades. L’objectif affiché est de mieux contrôler les accès dans les stades de football. "La volonté du gouvernement est d’éviter les sanctions collectives", expliquait Gil Avérous sur BFMTV fin octobre. "De manière plus précise, notre volonté est d'individualiser et de sanctionner ceux qui sont à l’origine des propos pour éviter les sanctions collectives autant que faire se peut. On va activer la billetterie nominative."
"Chaque spectateur au stade devra avoir une place avec son nom pour qu'on puisse repérer d'où viennent les chants, les propos et pour identifier ceux qui feront l'objet d'interdictions de stade", avait poursuivi le ministre des Sports sur BFMTV.
Il y a quelques semaines, Gil Avérous avait par ailleurs précisé que la billetterie nominative sera mise en place "au cours de l’année 2025" pour "tous les autres clubs de Ligue 1 et de Ligue 2". Reste à connaître la position de son successeur - s’il n’est pas reconduit dans le prochain gouvernement - au ministère des Sports.