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La folle course des Dogues

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Plus que jamais leaders de L1 après la défaite de Rennes face à Marseille, les Lillois peuvent creuser l’écart en dominant Valenciennes ce dimanche (17h) dans le derby du Nord.

La voie est libre. Sur la pelouse flambant neuve du Stadium Nord de Villeneuve d’Ascq, le LOSC a une occasion magnifique de distancer ses poursuivants en tête de L1. Car, à l’inverse de Rennes ce vendredi, Lille a passé l’obstacle marseillais la semaine passée. A l’image du superbe but d’un Eden Hazard retrouvé.

Mais éviter l’écueil du trop-plein d’optimisme reste le maître-mot du défenseur Aurélien Chedjou : « Le risque serait qu’on se relâche, de se dire que tout est acquis, qu’on se prenne pour d’autres. Que l’on se dise que l’on ira dans tous les stades écraser les autres après le succès à Marseille. »

On voit malgré tout difficilement comment les Lillois pourraient passer à côté de cette rencontre. Eux qui n’ont été défaits qu’une seule fois cette année à domicile, face à…Marseille. Une stat ? 21 victoires en 27 rencontres. Qui dit mieux ? Le défenseur camerounais du LOSC confirme que les choses ont changé au sein de l’effectif lillois depuis la saison passée : « On ne faisait pas attention à ce qu’on buvait, on faisait un peu tout et n’importe quoi en croyant que ça allait passer tout seul. Désormais, on se rend compte qu’on n’obtient rien quand on n’est pas professionnel. On est plus proches les uns des autres. Après, sur le terrain, ce n’est que du bonheur de se dépasser pour le copain. »

Chedjou : « On est plus proches les uns des autres »

D’autant que le calendrier est favorable aux Nordistes. L’entraîneur Rudi Garcia confirme : « On vient de jouer nos confrontations directes avec Lyon et Marseille et cette journée offre des confrontations entre équipes de haut de tableau… ».

Attention tout de même aux Valenciennois, qui avaient obtenu le nul à Nungesser (1-1) au match aller : « C’est une équipe toujours difficile à jouer, qui a des ressources. Je crois que c’est la seule équipe de la deuxième moitié de tableau à avoir un goal-average positif, ce qui leur correspond bien. A nous de trouver les clés, notamment sur le plan offensif. »

Pas de cadeau à prévoir sur la pelouse, malgré l’amitié entre Garcia et son homologue valenciennois Philippe Montanier. « Ce ne sont pas des liens professionnels qui nous attachent. Nous avons vécu ensemble les trois premières années du Stade Malherbe de Caen en Première division, à l’époque où lui faisait ses débuts, comme Franck Dumas ou Fabrice Divert. » Et voilà comment on se retrouve vingt ans plus tard à diriger dans le Nord deux des équipes les plus joueuses de L1…