La mise au point de Dassier

Le président de l'OM a confessé avoir fait preuve de maladresse dans ses propos tenus le 9 septembre dernier - -
A l'issue d'un déjeuner avec le PDG de la Provence - en présence de José Anigo, Antoine Veyrat (directeur général) et Nathalie Paoli (directrice de la communication) - histoire d'aplanir des relations assez tendues entre le journal marseillais et le club, Jean-Claude Dassier est revenu, dans les colonnes de La Provence, sur les récentes déclarations, sujettes à polémique depuis, qu’il a tenus ces dernières semaines.
A la question portant sur la phrase : « J’aurais peut-être dit oui à Paris », Jean Claude Dassier a répondu : « Récemment, on m'a demandé sur RMC si j'avais été près de prendre la présidence du PSG. Là aussi, j'ai eu la franchise de répondre. Paris, c'est ma ville, j'y suis né. Si le premier club que l'on m'avait proposé avait été Paris, j'aurais peut-être dit oui, ou non... Mais lorsque vous avez pris les commandes de l'OM, vous ne pouvez plus diriger un autre club. »
Jean-Claude Dassier s’est ensuite attelé à désamorcer la polémique née d’une phrase ambigüe prononcée le 9 septembre dernier devant les salariés du club : « je ne serais pas un président à la libanaise et à l’africaine. » « J'ai eu tort, et donc je m'excuse. J'ai dit une bêtise, je n'ai pas peur de le reconnaître. En revanche, je réfute les accusations de racisme. Je concède de la maladresse. J'ai pu choquer, j'ai eu tort. Marseille est une ville porteuse de valeurs multiples. Je ne les ai pas toutes analysées. L'OM est l'ambassadeur de la diversité, du multiculturalisme et de la multi-ethnie, cela ne fait aucun doute pour moi. »
Enfin, dans ce même entretien, Dassier a également dressé un bilan de ses trois premiers mois en tant que président de l’Olympique de Marseille, reconnaissant avoir vécu « des moments difficiles » et affirmant encore « faire son apprentissage » de la fonction de président.