RMC Sport

Laborde dans Team Duga: "A Bordeaux, j’aurais toujours été considéré comme le petit du centre de formation"

placeholder video
Au micro de Team Duga, ce mardi sur RMC, Gaëtan Laborde a expliqué son départ à Montpellier cet été, en déplorant le comportement des dirigeants de Bordeaux à son égard.

Buteur dimanche dernier lors du brûlant derby Montpellier-Nîmes (3-0), Gaëtan Laborde a vécu un week-end riche en émotions avec le MHSC. Et ce n’est peut-être pas fini, puisqu’après huit journées de Ligue 1, la bande à Michel Der Zakarian est troisième du classement.

Invité ce mardi soir de Team Duga, sur RMC, l’attaquant de 24 ans n’a pas caché sa satisfaction. "Les voyants sont au vert, je suis très heureux", confie-t-il.

Sans doute plus qu’au cours de l’été dernier, lorsque son nom s’est retrouvé au cœur du divorce entre Gustavo Poyet et les Girondins de Bordeaux. "Moi, j’ai fait les choses dans les règles, assure le joueur. Après, je ne sais pas ce qu’il s’est passé derrière entre les dirigeants et le coach. Ce n’était déjà pas le grand amour, on va dire que je suis la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mais honnêtement, je ne sais pas tout."

>>> Les podcasts de Team Duga.

"Je suis parti à cause d'un manque de considération"

Mais s’il ne s’est guère attardé sur l’entraîneur uruguayen, Gaëtan Laborde n’a pas botté en touche au moment d’évoquer son départ de Bordeaux, après dix années passées sous le maillot au scapulaire.

"Je suis parti à cause d’un manque de considération, soupire-t-il. Même si j’avais fait la meilleure saison de ma vie, j’aurais toujours été considéré comme le petit du centre de formation. Quand tu fais une bonne préparation et que derrière tu entends dire que le club cherche un attaquant, alors que tu es en place, pour la confiance ce n’est pas top... Plein de paramètres m’ont poussé à partir."

Et d'en rajouter une couche: "Il ne faut pas oublier que j’avais fini meilleur buteur et meilleur passeur de l’équipe la saison d'avant, et à l'été ils font venir trois attaquants... A partir de là, je crois que le message est très clair. Dire des choses, c’est bien, mais ce sont les actes qui comptent."

CC