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Landreau : « On saura vite »

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Mickaël Landreau, qui cèdera sa place à Edel contre Montluçon en Coupe de France, estime que le PSG jouera une partie de sa saison dès les deux prochains mois.

Mickaël, où en est votre problème à l’épaule ?
Ça évolue bien. Je veux profiter de cette coupure pour évacuer la douleur car le calendrier va être très chargé. Ce n’est pas de la prévention car je ressens cette douleur depuis fin août. La trêve a fait du bien parce que le rythme était infernal. Même si on était dans une spirale positive, c’est bon sur le plan psychologique. Il faut désormais se remettre en selle et bien se relancer.

Cela vous embête-t-il ne pas disputer la Coupe de France ?
Ce n’est que le premier tour (pour les équipes de L1, ndlr). Je suis toujours à la disposition de l’entraîneur. Quand je peux, je préfère enchaîner les matches mais je suis content pour Edel. C’est quelqu’un qui travaille énormément et qui le mérite. Il a déjà une bonne expérience de vie et de football puisqu’il a eu la chance de jouer dans plusieurs pays. Il a vécu des ambiances qui permettent d’avoir une certaine sérénité, même s’il doit encore bosser parce qu’il est jeune.

Que retenez-vous de votre année 2008, faite de hauts et de bas ?
Je la qualifierais plus de « mouvementée », comme tous les ans. Il faut s’y attendre en étant au PSG (sourire). Je retiens plein de choses qui continuent de me forger une expérience. J’ai dû affronter beaucoup de choses conflictuelles ou difficiles, parfois même injustes, mais j’ai aussi montré ma valeur. La personnalité de quelqu’un se révèle surtout dans la difficulté. J’ai toujours eu cette démarche d’être le plus régulier possible pour continuer à jouer et gagner des trophées.

Avez-vous tourné la page de l’équipe de France ou vous projetez-vous vers 2010 ?
On va déjà s’attacher à 2009. Il sera temps de faire le point à six mois de la Coupe du monde. Il ne faut pas trop tirer de plans sur la comète. Beaucoup de choses vont se passer d’ici là et être décisives pour le PSG.

Craignez-vous ce match piège contre Montluçon à Clermont ?
Toutes ces rencontres sont dangereuses. On n’est pas à l’abri, quelle que soit l’équipe. On n’a pas envie de tomber dans le piège. Il faudra faire en fonction. On sait que le match sera compliqué si on n’est pas à notre niveau ou si on ne respecte pas cette équipe. Il faut aussi être costaud et sûr de sa force, comme l’an passé.

Après cette rencontre, vous irez à Bordeaux. Un choc qui pourrait vous permettre de valider votre bon début de saison…
Chaque match contre un concurrent direct sera un tournant. Cela va aller très vite et en saura plus dès janvier. On peut avoir l’impression que ce mois est un peu biaisé mais il est souvent décisif à l’arrivée.

Vous voyez-vous aller titiller Lyon ?
On progresse à notre rythme et on n’a pas le même vécu que d’autres concurrents de l’OL comme Marseille ou Bordeaux, voire Lille et Rennes. On est là et on a envie de faire le meilleur parcours possible mais on a moins de garanties sur le long terme. Ça ne veut pas dire qu’on n’est pas ambitieux.

La rédaction