RMC Sport

Le baromètre de la 17e journée

Avec 10 buts en 17 journées de L1, l'ancien buteur du Havre est le meilleur artificier du championnat

Avec 10 buts en 17 journées de L1, l'ancien buteur du Havre est le meilleur artificier du championnat - -

Le réveil de Klasnic, le sens du but d’Hoarau, la classe de Gameiro ou encore la satisfaction, même dans la défaite, de Frédéric Antonetti, voici l’essentiel à retenir de la 17e journée de Ligue 1.

La tête d’affiche : Ivan Klasnic. Samedi, Lyon n’a pas fait que le bonheur du FC Nantes, satisfait de l’avoir emporté chez lui face aux protégés du président Aulas ( 2-1) et, par la même occasion, d’avoir, pour la deuxième fois de la saison, signé deux victoires consécutives en Ligue 1. Le septuple champion de France a également rendu un homme heureux. Ivan Klasnic, puisque c’est de lui dont il est question, aura donc dû attendre la 17e journée de L1 et la périlleuse réception des Gones pour débloquer son compteur but sous les couleurs nantaises. Certes, les deux réalisations du Croate (une frappe opportuniste dans la surface et un penalty) ne rentreront pas dans les annales du genre. Mais elles ont le mérite de rappeler aux habitués de la Bundesliga ou aux fans, tout simplement, de l’ancien crack du Werder Brême que Klasnic… est encore un buteur.

Le taulier : Guillaume Hoarau. Les semaines passent et ne se ressemblent pas forcément pour Guillaume Hoarau. Muselé par Mangane à Rennes sept jours plus tôt, le meilleur artificier du PSG a repris sa marche en avant, permettant notamment à son club (5e), large vainqueur face au Mans (3-1), de rester au contact des places d’honneur. L’ancien goleador du Havre n’a pas fait que signer un doublé, dimanche, sur la pelouse du Parc des Princes. Il a également soigné la manière, trompant à deux reprises Pelé du pied gauche…, lui, le droitier. Un réalisme qui en fait, au terme de la 17e journée de championnat, le meilleur buteur actuel de L1 (10 buts).

Le boulet : Jérémy Toulalan. On l’a connu plus inspiré, moins fébrile aussi. Face à ses anciens coéquipiers nantais, Jérémy Toulalan s’est distingué mais pas de la façon dont il aurait voulu. Sur une passe qui lui était adressé dans l’entrejeu, l’international tricolore a voulu résister au pressing de Capoue… et a fini par perdre la possession du cuir. La suite ? Une accélération de ce dernier, un duel perdu face à Lloris et une frappe victorieuse de Klasnic qui avait suivi pour l’égalisation nantaise, avant que Lyon ne finisse par perdre le match en fin de partie.

Le chiffre : 11. Sochaux n'aime pas voyager. C'est le constat que l'on peut faire lorsque l'on se penche sur le parcours cette saison des hommes de Francis Gillot. Le club doubiste, premier relégable de L1, reste sur une série de 11 matches sans victoire hors de ses bases, le point du match nul obtenu sur la pelouse de Monaco ne venant que confirmer cette tendance (1-1). Le dernier succès à l'extérieur des Francs-Comtois remonte à la saison dernière, le 5 avril 2008 exactement, face à Auxerre (1-0). Autrement dit... une éternité.

Le geste : La volée de Gameiro. L’art et la manière. Grâce à une reprise de volée au second poteau dans la surface nancéienne en toute fin de match, Kevin Gameiro a confirmé qu’il était actuellement le joueur en forme du FC Lorient. Le geste, aussi beau que décisif donc de l’International Espoirs, a permis aux Merlus de prendre les trois points lors de leur duel face à l’ASNL (1-0). Une juste récompense pour l’ancien Strasbourgeois, malheureux en première période, ce dernier voyant une de ses tentatives échouer sur la transversale de Grégorini. Une nouvelle preuve surtout du talent de la recrue estivale du FCL, une recrue qui, sur ses trois derniers buts en Ligue 1, a offert à autant de reprises la victoire aux siens.

La phrase : « C’était vraiment un beau match. Pourquoi ? Parce qu’on a vu deux équipes qui ont joué. Parfois, les médias, à juste titre, disent que tel ou tel match n’est pas terrible. Quand il y a une des deux équipes qui refusent le jeu, ça devient compliqué. Nous, on est venu à Marseille et on a joué. On a perdu mais on a joué. On leur a posé des problèmes, on a essayé de marquer des buts. J’ai un de mes dirigeants qui m'a dit : « Vous vous rendez compte… on a des regrets d’avoir perdu à Marseille ». Le chemin que l’on a parcouru depuis quatre ans est énorme. Avant, quand on venait à Marseille, on se prenait un aller-retour. Et maintenant, on vient pour faire un résultat. On est donc sur la bonne voie. » (Frédéric Antonetti, entraîneur satisfait du changement de statut de l’OGC Nice malgré la défaite des Aiglons 2-1 au Vélodrome)

La rédaction