Le carnet de notes d’Eric Di Meco

Eric Di Meco - -
Mon joueur : Ezequiel Lavezzi (PSG)
« Il m’a impressionné contre l’OM (2-0). Ça a été des coups de boutoir pendant tout le match. C’est lui qui a mis le feu en début de rencontre et il a continué sur ce rythme jusqu’au bout. Ça dénotait à côté de ses partenaires qui étaient au ralenti. Lui était toujours à fond. Au stade, ça faisait une drôle d’impression. »
Mon bide : Valenciennes-Toulouse
« Le match a été d’une tristesse incroyable (0-0). A la limite, si ces deux équipes étaient au bord de la zone de relégation, on pourrait comprendre qu’elles essaient de gratter un point. Mais là, elles sont en milieu de tableau, avec 10 points d’avance sur le premier relégable. Elles ne jouent pas le maintien. On ne parle pas de leur niveau, parce que Toulouse et Valenciennes ont été en haut du classement en début de saison. On sait qu’ils ont des possibilités, donc les voir avec une telle qualité de jeu, au lieu de se lâcher, je trouve ça un peu dommage. »
Mon coaching : Eric Hély (Sochaux)
« Depuis le début de saison, Eric Hély est concerné par la relégation. J’avoue qu’au départ, je les mettais parmi les favoris pour la descente tellement je les trouvais moyens, voire mauvais, durant les premiers matches. Et voilà un entraîneur qui a fait progresser son équipe en proposant du jeu. Ils ont joué contre le PSG (victoire 3-2) alors que beaucoup d’équipes auraient défendu. Ils sont également allés à Rennes en jouant ce week-end (2-2). Leur niveau système en 4-4-2 est très efficace. Malgré le fait que cette équipe lutte pour sa survie à chaque match, elle ne laisse pas de côté le jeu. »
Mon coup de gueule : Les expulsions de Nancy-Saint-Etienne
« Je trouve que l’expulsion de Fabien Lemoine (Saint-Etienne) est sévère. Au départ, il met le pied haut, mais après, il marche juste sur le pied de l’adversaire. Le rouge est sévère. Derrière, l’arbitre compense avec l’exclusion de Florent Zitte (Nancy). Saint-Etienne a un effectif pour palier certaines absences. Mais pour les petites équipes qui luttent pour survire, c’est dur de sortir des joueurs comme ça. C’est l’antithèse du football, qui est un sport de contacts. Ça me gonfle quand je vois ça. Mais c’est le cas tous les week-ends. »