"Le club ch'ti, c'est Lens": Oughourlian explique le sentiment d'appartenance aux Sang et Or

Très discret dans les médias, Joseph Oughourlian était l’invité de l’After Foot ce mercredi sur RMC. L’occasion pour le président du RC Lens de faire un point sur le début de saison de son équipe, d’évoquer la venue de partenaires et d’expliquer le sentiment d'appartenance au club nordiste.
"J'ai compris ce que ça voulait dire d’être fier d’être lensois"
"Quand on regarde dans les sondages d’opinion, on s’aperçoit que dans les Hauts-de-France, c’est vraiment Lens le club, a-t-il souligné sur RMC. Quand ils tournent le film Bienvenue chez les Ch’tis, c’est à Bollaert qu’ils vont. Je ne cherche pas ici à mal parler du Losc, mais c’est juste un fait. Le club ch'ti, le club du terroir, le club régional, c'est Lens, qu’il soit en Ligue 1 ou en Ligue 2. Ce serait compliqué pour un autre club, comme Valenciennes ou Dunkerque par exemple, de nous concurrencer sur ce point."
Président des Sang et Or depuis 2018 après avoir récupéré le club en pleine faillite en 2016, Oughourlian peut se targuer d’avoir ramené Lens en Ligue des champions, lui a su gagner à la fois la confiance du foot français et du public lensois. "Quand je suis entré au club, j’ai commencé par faire un séminaire sur nos valeurs. Qui on est ? J’ai fait venir des supporters, des joueurs de l’équipe, des partenaires et des autorités locales. J’avais conscience d’arriver d’un autre monde en tant que financier. Je venais récolter de l’information et je me suis vraiment rendu compte de la puissance de ce club d’un point de vue valeurs, attachement territorial… Il y a peu de clubs comme ça", a ajouté Oughourlian, avant de partager une anecdote personnelle.
"Un de mes plus beaux souvenirs de président, c’est un déplacement à Valenciennes (en 2019). Je suis avec les supporters dans le parcage. On perd 2-0, avec deux cartons rouges. Ce jour-là, les supporters ont chanté jusqu’à la fin et faisaient plus de bruit que les Valenciennois. Je me suis dit que c’était dingue. C’est là que j’ai compris ce que ça voulait dire d’être fier d’être lensois."