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Le FC Nantes mis en examen dans l'affaire des transferts douteux de joueurs

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Selon les informations de Ouest-France, le FC Nantes a été mis en examen le 21 septembre dans l’enquête autour des transferts douteux de joueurs. Son président Waldemar Kita a été convoqué par le juge en charge de l'affaire.

Sur une série de trois défaites en Ligue 1, à l’heure de recevoir Le Havre dimanche à la Beaujoire, le FC Nantes connaît également une situation agitée en coulisses. Selon les informations de Ouest-France, le club a été mis en examen le 21 septembre dernier dans l’enquête autour des transferts douteux de joueurs.

Président et représentant légal du FCN, Waldemar Kita a été convoqué par le magistrat de la Juridiction interrégional spécialisée (JIRS) de Rennes en charge de cette affaire. Cet été, Franck Kita ainsi que deux intermédiaires avaient déjà été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire dans la même affaire. Ils sont poursuivis entre autres pour "blanchiment aggravé", "blanchiment de fraude fiscale" et "exercice illégal de l’activité d’agent sportif". Fin juin, Waldemar Kita avait lui aussi été placé en garde à vue avant d’être remis en liberté.

Pas de réaction officielle du club

Lancée par le parquet fédéral belge qui l’a ensuite transmise aux autorités judiciaires françaises, l’enquête a mis en évidence le fait que "les dirigeants du FC Nantes auraient eu recours de façon récurrente, tout au moins depuis l’année 2015, à l’emploi d’agents sportifs non autorisés en établissant des contrats d’agents sportifs et des contrats de travail de joueurs sous le couvert de prête-noms et ce, aussi bien dans le cadre de négociations de transferts de joueurs que dans le cadre de négociations des contrats de travail de joueurs", expliquait cet été le parquet de Rennes.

Les investigations ont essentiellement porté sur l’analyse de contrats, de comptes bancaires et de flux financiers, avec exploitation des nombreux documents saisis lors de perquisitions. Ouest-France explique que le FC Nantes est désormais mis en examen "principalement, pour complicité du délit d’exercice de l’activité d’agent sportif sans licence valable et pour avoir apporté son concours à une opération de placement de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d’un crime ou d’un délit". Contacté par RMC Sport, le club n’a pas souhaité réagir.

Selon Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes cité par Ouest-France, Waldemar Kita conteste "vigoureusement" les faits reprochés.

RR avec PYL