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Le Guen attend plus de Makelele

Le technicien parisien ne veut pas entendre parler de revanche face à Monaco

Le technicien parisien ne veut pas entendre parler de revanche face à Monaco - -

Mercredi, le PSG affronte Monaco en terre princière pour le compte des 16es de finale de la Coupe de la Ligue. Paul Le Guen ne veut pas entendre parler de revanche et demande plus d’implication à ses joueurs. A commencer par Claude Makelele, son capitaine.

Comme on se retrouve… C’est sous cet angle-là que l’on pourrait titrer le choc des 16es de finale de la Coupe de la Ligue qui opposera mercredi Monaco et le Paris Saint-Germain. Autrement dit, le remake de la 1re journée de Ligue 1, un match qui avait à l’époque accouché d’une victoire en faveur des joueurs de Ricardo. Quelques semaines plus tard, les deux équipes se retrouvent à nouveau sur la pelouse du stade Louis II. Chacune avec un quotidien différent. Si Monaco est en passe de redresser la barre en championnat, Paris, malgré de bons résultats, se cherche encore une identité de jeu et peine à flamber sur le plan offensif malgré les artificiers en place (Giuly, Rothen, Sességnon, Kezman, Hoarau). A l’aller, c’était déjà ce manque de tranchant dans la surface de vérité qui avait coûté les trois points aux protégés de Paul Le Guen… Alors, à l’heure des retrouvailles, n’y aurait-il pas un petit sentiment de revanche dans les rangs parisiens ? « On a en tout cas l’ambition de faire mieux. Revanchard ? Moi, j’ai du mal à parler comme ça quand je joue contre une autre équipe. On a envie de faire mieux, on a envie de passer, de se qualifier. Je suis convaincu qu’on est capables de bien faire là-bas. Physiquement, on est mieux que lors de la première journée. J’ai la possibilité d’apporter un peu de fraîcheur en faisant tourner l’effectif, Ricardo le fera aussi je pense. Surtout, on a la possibilité de conserver notre titre en Coupe de la Ligue, une compétition qui nous avait apporté tant de bonheur par le passé ».

Le PSG va donc entamer mercredi la défense de son titre acquis la saison dernière. Après l’histoire de la banderole anti-Ch’tis, le club de la capitale avait pourtant bien failli ne pas y participer. Une situation qui n’émeut pas plus que mesure le technicien francilien. « Je suivais les différents épisodes, je prenais acte au fur et à mesure. Je suis même allé à l’audience, tout à la fin, du Tribunal Administratif pour bien intégrer le dossier. J’ai pu découvrir les plaidoiries, je trouvais ça intéressant. Dans mon esprit, j’ai toujours pensé qu’il était logique qu’on la joue. Cette histoire ne nous met pas de pression particulière. La pression, elle existe parce qu’on a envie de se qualifier. La pression du résultat, on l’a tout le temps. Le fait qu’on se soit défendu en amont ne rajoute pas de pression, vraiment pas ».

Face à Monaco, Paris va donc faire tourner. Histoire de laisser au repos quelques cadres importants. Hoarau attend un heureux événement, Giuly est un peu fatigué et Makelele souffrirait de la cuisse. Justement, ce dernier a dû mal, en ce début de saison, à aligner le même niveau de performance qui était le sien l’an passé lors des matches qu’il disputait sous les couleurs de Chelsea. Une situation qui agace quelque peu Paul Le Guen… : « J’échange souvent avec lui. La solution, c’est qu’il soit au mieux de sa forme pour pouvoir s’exprimer pleinement. Moi, je pense qu’il faut qu’il retrouve l’intégralité de ses moyens, qu’il se sente bien ». Quitte à ne pas le faire jouer samedi face à Grenoble ? « C’est une possibilité. Je veux qu’il joue en étant à son maximum, en étant libéré de ses problèmes physiques… c’est ce que je lui ai dit, répété… il faut qu’il puisse s’exprimer pleinement. » Le message a le mérite d’être clair.

La rédaction - Alix Dulac avec Loïc Briley