Le Guen : « Je n’en veux pas à Monsieur Layec »

Le coach parisien s’est montré beau joueur après le match nul de son équipe contre Valenciennes (2-2), alors qu’un but de Stéphane Sessegnon qui semblait valable n’a pas été validé par l’arbitre de la rencontre, Bertrand Layec.

C'est peut-être le tournant du match. A la 77ème minute, alors que son équipe mène 2-1, Stéphane Sessegnon décoche une superbe frappe des 25 mètres. Le ballon heurte la transversale et semble franchir entièrement la ligne, impression que la vidéo confirmera a posteriori. Mais Bertrand Layec, arbitre de la rencontre, n'accorde pas le but. Quelques minutes plus tard, Valenciennes égalise. Après le match, Paul Le Guen fait preuve d'un sens du fairplay hors du commun en n'accablant pas l'arbitre : « Non, je n'en veux pas à M. Layec, c'est une décision prise à vitesse réelle donc difficile à juger. En plus, j'ai un peu de mal à en vouloir à un Breton (sourire). Nous, on l'a vu au ralenti. C'est plus facile de parler après. »

Le coach parisien retient surtout la très bonne première moitié de saison de son équipe. « En ce qui concerne le match, j'ai senti une lassitude psychologique de la part de mes joueurs. Il faudra revenir avec plus d'enthousiasme en janvier. Bref, c'est une petite déception ce soir mais le bilan est plus que positif, entre le championnat, la coupe de l'UEFA, la coupe de la Ligue et la coupe de France, on a encore tous nos objectifs devant nous... Enfin, en ce qui concerne le mercato, je n'ai pas de demande médiatique mais on discute en interne. »

Quant à son homologue valenciennois, Antoine Kombouaré, il reconnaît que ce coup du sort a aidé son équipe. « C'est vrai que pour moi y a un troisième but pour le PSG. Pour avoir subi ce genre de décision, je trouve ça dur. En plus c'est contre mon ancien club. Mais bon, on ne va pas s'en plaindre. Ce soir, je n'avais qu'un seul attaquant valide, Pujol. C'était donc dur de peser. Mais bon, le Parc nous réussit bien sur les trois dernières saisons avec deux nuls et une victoire. Maintenant on va se bagarrer pour sauver notre tête. »

La rédaction - Le Multilive