Le Havre maintenu: "Franchement, il est malade!", comment les Havrais réagissent à la Panenka folle de Touré, synonyme de maintien

Le Havre a obtenu son maintien en Ligue 1 au bout du suspense samedi soir à Strasbourg (3-2) grâce à un penalty transformé à la fin du temps additionnel par Abdoulaye Touré, auteur d’une Panenka. Une prise de risque qui a fait forcément réagir ses partenaires…

Les supporters du Havre ont dû avoir le cœur bien accroché samedi soir. Longtemps barragiste, le HAC s’est maintenu en Ligue 1 in-extremis à la faveur de sa victoire obtenue à la 99e minute sur la pelouse de Strasbourg (2-3) lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1. Le héros normand s’appelle Abdoulaye Touré. Déjà auteur d’un penalty à la Meinau, c’est lui qui a eu la lourde mission d’aller tirer le tir au but du maintien au bout du temps additionnel. Comme si la pression n’était pas assez forte, l’ancien Nantais a osé une Panenka, heureusement réussie pour lui et le HAC. Une prise de risque énorme avant un grand ouf de soulagement.

Kechta: "Mon cœur était à 2.000"

"Franchement c’est un malade", a réagi son capitaine Arouna Sangante en zone mixte. "On avait confiance mais on avait aussi la boule au ventre", a ajouté Yassine Kechta. "On était dans un état pas possible. Quand l’arbitre est allé voir la VAR, mon cœur était à 2.000."

Du côté de l’entraîneur havrais Didier Digard, l’adrénaline était aussi montée à un niveau très, très élevée mais l'ex-coach niçois s'y attendait: "Ce penalty final vainqueur d'Abdoulaye Touré, je leur ai dit que ça allait arriver de jouer le maintien jusqu'au bout et qu'on sera content quand ça arrivera et ce, sûrement a la dernière minute du dernier match comme ça s'est passé", a commenté le coach havrais. "On a été récompensés avec un scénario fou, mais quand je vois le mental extraordinaire de mes joueurs, je ne suis pas surpris. Dans ces moments-là, on est rattrapés par l'euphorie." Et de conclure: "Il n'existe pas deux clubs comme ça en France."

ABr