Le PSG en panne à Ajaccio

Décevants et nerveux, les Parisiens ont obtenu un match nul laborieux sur la pelouse d’Ajaccio (0-0) en match de clôture de la deuxième journée de Ligue 1. Ezequiel Lavezzi et Carlo Ancelotti ont même été expulsés.

Deux points sur six. Voilà le bilan du PSG après deux journées de championnat. Après avoir été accroché par Lorient au Parc des Princes (2-2), le club de la capitale, sans sa star Ibrahimovic, blessé, s’est cassé les dents sur Ajaccio, d’où il est reparti avec un résultat nul très décevant (0-0). Mais ce n’est pas tout. Outre cette mauvaise affaire sur le plan comptable, les Parisiens ont aussi montré qu’ils manquaient de sang-froid. Ezequiel Lavezzi (58e) et même Carlo Ancelotti, coupable d’avoir tapé dans une bouteille (80e), ont été renvoyés au vestiaire avant le coup de sifflet final. De bien mauvais augure avant d’affronter successivement Bordeaux, Lille, Toulouse et Bastia, des équipes en grande forme cet été. « C’est une déception parce qu’on avait la qualité pour gagner, a déclaré l’Italien après la rencontre. Je ne pense pas comme nous soyons loin de notre meilleur niveau. Nous ne sommes pas encore à 100%. Quant à mon geste, jétais un peu énervé. Normalement je suis plus calme. » Avec le même nombre de points, Ajaccio, en revanche, a montré de belles dispositions.

Sans Zlatan Ibrahimovic, le PSG est forcément moins impressionnant. Le début de rencontre le confirme. Entre maladresses et imprécisions, les Parisiens piétinent. Excepté un beau mouvement Pastore-Nene-Menez, ce dernier butant à bout portant sur Ochoa (27e), difficile de s’emballer. Preuve que le PSG se cherche, ou plutôt ne se trouve pas, l’ancien attaquant de l’AS Roma et Lavezzi ne se sont fait qu’une seule passe lors des 90 premières minutes. Et Ajaccio alors ? Bien organisé en première mi-temps, le club corse se montre plus mordant au retour des vestiaires. Un tir croisé d’Eduardo touche même le poteau droit de Sirigu (53e).

Lavezzi et Ancelotti expulsés

Malmené, Paris perd ses nerfs, à l’image d’un contact très rugueux, les deux pieds décollés, de Lavezzi, sanctionné par un carton rouge (58e). Puis c’est au tour de Carlo Ancelotti de laisser éclater sa colère en shootant de rage dans une bouteille d’eau. Le technicien italien est lui aussi renvoyé au vestiaire pour ce geste d’humeur (80e). Surréaliste. Autant dire qu’à dix sur le terrain et sans entraîneur sur le banc de touche, les Parisiens se contentent finalement de ce résultat nul. Et tant pis si une coupure de courant plongeant le stade François-Coty dans le noir pendant le temps additionnel retarde de quelques minutes leur retour pour Paris…

Aurélien Brossier