Le titre, vite !

Si la victoire de Marseille contre Bastia empêchera le PSG de fêter officiellement le titre face à Valenciennes, dimanche (21h) au Parc des Princes, les Parisiens seront « quasi » champions en cas de succès. Une issue souhaitée par Carlo Ancelotti pour apporter un peu de sérénité après l’agitation des derniers jours.

En ces temps d’agacement, le PSG aurait trouvé bienvenue l’idée de décrocher son troisième titre de champion de France, ce dimanche face à Valenciennes (21h). Mais la victoire de Marseille face à Bastia (2-1), samedi, va retarder la fête promise, même en cas de victoire au Parc des Princes. Evidemment un succès serait presque synonyme du premier titre depuis 1994 avec neuf points d’avance sur son dauphin et une différence de buts largement favorable (+41 contre +7 pour l’OM).

Il n’empêche, soulever l’Hexagoal (nom du trophée de la L1) aurait apporté un peu de sérénité au club de la capitale en ces temps rendus agités par la bagarre générale à Evian, les nombreuses rumeurs de départ (Ancelotti, Ibrahimovic, Verratti…) ou les éliminations en quarts de finale de la Coupe de France et de la Ligue des Champions. « On veut finir rapidement cette saison parce qu’elle a été dure », a d’ailleurs concédé l’entraîneur italien en conférence de presse ce samedi.

Ancelotti : « L’équipe est fatiguée mentalement »

Contre les Nordistes, il faudra le faire sans Marco Verratti, David Beckham et Salvatore Sirigu (suspendus après Evian), ni Lucas (blessé aux côtes). Mais ce PSG a suffisamment de solutions pour enchainer un huitième match sans défaite en L1 et préparer le Parc, qui sera plein, aux futures célébrations. Avant de l’officialiser à Lyon une semaine plus tard ? Cette hypothèse ravirait Carlo Ancelotti, qui pourrait enfin clarifier sa situation au PSG. Samedi, l’entraîneur parisien a démenti être entré en contact avec les dirigeants madrilènes, tout en laissant filtrer quelques indices dont il a le secret. Il s’est notamment réjoui d’un possible retour de José Mourinho à Chelsea. Ce qui laisserait vacante la place d’entraîneur au Real. De là à y voir un signe…

« La saison a été longue. Il y avait de la tension et du stress cette année, puisqu'on avait absolument la nécessité de gagner un titre, a aussi reconnu Javier Pastore. Il nous reste quatre matches pour l’obtenir et j'espère qu'on fera tout ce qu'il faut pour l'avoir vite et finir la saison tranquille. » Car rien n’est épargné à ce PSG dont le train de vie déraisonné depuis l’arrivée des Qataris n’autorise aucun écart. « Nous avons joué beaucoup de matches avec beaucoup de pression, reconnait encore Carlo Ancelotti. Peut-être que l’équipe est fatiguée mentalement. » Voilà aussi pourquoi ce titre promis depuis longtemps fera office de libération.

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