Le trio magique était (enfin) de sortie

Impliqués sur les quatre buts parisiens à Valenciennes (4-3), Nene, Javier Pastore et Jérémy Menez ont joué les uns pour les autres avec brio. De quoi faire taire les critiques à deux matches de la ligne d’arrivée.

Menez, Pastore et Nene ont souvent flambé cette saison. Mais rarement en même temps. Ce dimanche soir, à Valenciennes, le trio offensif du PSG était parfaitement bien accordé. Et c’est peu dire qu’il a répondu aux attentes et gonflé ses statistiques. Et, scoop, ils ont joué entre eux ! « Mes attaquants ont compris que c'était mieux pour l'équipe de jouer ensemble et de jouer simple », s’est d’ailleurs réjouit leur entraîneur Carlo Ancelotti.

Contrairement aux trois journées précédentes, Javier Pastore n’a pas marqué. Mais alors que l’Argentin avait pris la mauvaise habitude de briller par ses absences, il a cette fois-ci pesé sur les débats. A l’origine du quatrième but de Menez (58e), il avait offert un caviar à Matuidi en fin de première mi-temps sur le troisième but parisien (45e). Il aurait aussi pu bénéficier d’un pénalty après avoir été pris en sandwich en pleine surface de réparation.

Nene, Monsieur Plus

Jérémy Menez a flambé, lui aussi. Auteur de sa onzième passe décisive sur le premier but de Nene, l’ancien Monégasque est à l’origine de l’action qui amena l’égalisation de Maxwell. Et c’est lui qui parachève le festival en inscrivant, au passage, son huitième but de la saison. Mais que dire de la prestation de Nene ? Une fois encore, le Brésilien a fait la différence. C’est lui qui relance son équipe dès la quinzième minute de jeu. Un dix-huitième but en L1 plein de sang-froid qui lui offre la deuxième place au classement des buteurs à trois unités du Montpelliérain Olivier Giroud. Souvent taxé d’individualisme, Nene s’est également distingué en offrant deux passes décisives à Maxwell et Menez. Carlo Ancelotti a apprécié.

Aurélien Brossier