Le Vestaire : le jour où Tapie a dit à Olmeta "c’est bon, j’ai vu les arbitres"

« Je n’ai eu qu’un père et ce n’était pas Bernard Tapie ». Le ton a été donné vendredi soir, sur le plateau de l’émission « Le Vestiaire », par l’invité exceptionnel de Rolland Courbis, Eric Di Meco et Jérôme Rothen, l’ancien portier de l’OM, Pascal Olmeta. Interrogé sur ses liens avec son ancien président, Bernard Tapie, le vainqueur de la Coupe des Clubs Champions en 1993 n’y a pas été par quatre chemins. « Je n’admettais pas de me faire traiter de con ou de moins que rien parce qu’on est président. Maintenant, on n’entend même plus les joueurs tellement les présidents ouvrent leurs gueules. On n’avait pas besoin de lui pour gagner » a ainsi expliqué l’ex gardien de but marseillais, très remonté sur le sujet.
>> Retrouvez le best-of du Vestiaire de vendredi soir sur le site et l'appli SFR Sport
Tapie : « Bon les gars, c’est bon j’ai vu les arbitres »
Ce qui est certain, c’est qu’il ne portait pas le fantasque patron olympien dans son cœur : « J’espère que mon fils ne va pas connaître ça pendant des années, la déception. On partait pour un match, je crois que c’était à Prague, et je le vois (Bernard Tapie) rentrer dans le vestiaire avec le ballon sous le bras et dire : "Bon les gars c’est bon j’ai vu les arbitres, c’est bon !" » raconte même l’éphémère international tricolore. « On s’est regardé à deux ou trois, et ça, tu n’admettais pas. "C’est bon", c’est quoi "c’est bon" ? Puisque derrière, on perd 3-1 et c’est là où on dégage en 1992 (élimination de la C1). Et je n’admettais pas ces choses-là » poursuit le Bastiais de naissance.
Jérôme Rothen lui demande alors : « C’est bon, ça veut dire quoi, c’est arrangé ? ». Ce à quoi Pascal Olmeta rétorque d’emblée : « Oui ça voulait tout dire. » Un aperçu des relations assez tendues qu’entretenaient l’ancien olympien avec Bernard Tapie. Ambiance.