Le Vestiaire FC Nantes: les confessions des Nantais sur Kombouaré, "le père protecteur"

C’est l’un des grands artisans du retour au premier plan du FC Nantes. Arrivé chez des Canaris en pleine détresse en début d'année 2021, Antoine Kombouaré a réussi à maintenir le club en L1 avant de triompher cette saison en Coupe de France. Une réussite qui fait la fierté du Kanak, très attaché à ses joueurs comme l'ont prouvé ses larmes lorsqu’il a été interrogé sur Randal Kolo Muani au micro d’Eurosport.
"Ludo m’a montré cette vidéo, raconte le jeune Nantais dans l’émission Le Vestiaire vendredi sur RMC Sport 1. Cela fait plaisir car c’est la relation que l’on a tous ensemble. C’est comme mes frères. On se voit tous les jours, on travaille ensemble. On rigole. Le coach est gentil avec moi, il me donne des conseils. Je le vois comme s’il était un père protecteur. Ça fait plaisir. Il fait pareil avec les joueurs qu’il aime bien." Alban Lafont confirme : "Le coach est très émotionnel, appuie le gardien du FCN. Quand il faut dire les choses, il crie. Il dit ce qu’il pense. Il s’attache aussi aux joueurs."
"Ce n’était plus du tout la même personne"
Si le technicien a réussi à tisser des liens très forts avec son groupe, Luddovic Blas se souvient que ses rapports étaient beaucoup plus tendus lorsque les deux hommes officiaient à Guingamp : "Avant, dès qu’il était lancé, pour revenir (sur ses décisions), c’était chaud. A Guingamp, j’étais jeune et fou. Je sortais de l’Euro (U19 en 2016), je voulais jouer. Il ne me faisait pas trop jouer alors que j’étais en confiance."
Voyant que son joueur boudait, le Kanak a donc été impitoyable: "Il me piquait sans cesse, poursuit Ludovic Blas. Si la balle sortait et qu’elle était pour nous, il disait : "Elle n’est pas pour toi, elle est pour eux" ou "hey t’es hors-jeu" ou "exercice libre mais toi deux touches." On s’est un peu fricoté. On n’était pas content lui et moi." Envoyé en tribunes, Blas pensait en avoir terminé avec Kombouaré lorsque les deux Guingampais ont pris des chemins différents… "Je suis arrivé à Nantes, avec Gourcuff, je me suis dit que ça allait être tranquille." Et de conclure en rigolant lorsque le Kanak a succédé à Raymond Domenech : "Aïe, je suis fichu ! Mais j’ai vu que ce n’était plus du tout la même personne. Moi aussi j’ai grandi. J’accepte plus les choses. On a discuté."