Lens, alerte rouge

L’avenir des Sang et Or s’assombrit un peu plus après leur défaite à Lyon (3-0). Avec sept points de retard sur Caen, 17e, difficile de croire encore au maintien.

En Ligue 1, il est d’usage de considérer que le maintien est acquis une fois que les 40 points ont été atteints. Cette année, Lens en a en fait son objectif. Toujours 19e du classement après leur défaite à Lyon (3-0), les hommes de Laszlo Bölöni ne comptent pour l’instant que 28 points. L’équation est simple : il faudra quatre victoires au cours des huit derniers matches pour décrocher le graal. « On sait que ça va être chaud, mais on y croit quand même, assure Adil Hermach. Quatre victoires, c’est faisable. » Au vu de la prestation de son équipe sur la pelouse de Gerland, notamment en deuxième mi-temps, le capitaine lensois est optimiste. « On a un peu trop cru que c’était facile, déplore son coéquipier Antar Yahia. On est revenu en deuxième mi-temps comme des divas et on l’a payé cash. La semaine prochaine (samedi, ndlr), on joue un match capital contre Brest. Si on perd, je ne vous fais pas un dessin… »

Désormais à six points d’Auxerre (18e) et à sept points de Caen, le premier non-relégable, les joueurs de Gervais Martel ont toutes les probabilités de retrouver la Ligue 2, trois ans à peine après l’avoir quittée. Sauf coup de théâtre lors des huit derniers matches de la saison, qui verront les Lensois affronter notamment Brest, Auxerre et Caen. « Le calendrier, on le connaît par cœur, lâche le président lensois Gervais Martel. On ne peut pas se permettre le moindre faux pas. Mais il y aura quatre matches à Bollaert. A nous de voir comment on peut utiliser le public. C’est simple, il ne faudra pas jouer petits bras. Il faudra tout lâcher, surtout contre les adversaires directs. » Le temps presse pour l’un des clubs les plus emblématiques du foot français. Une nouvelle descente à l’étage inférieur pourrait largement oblitérer son avenir…