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Lens flaire le bon coup

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Forts d’une série de quatre matches sans défaite, les Lensois veulent profiter de la fébrilité des Marseillais en début de match pour réaliser un exploit samedi au Stade-Vélodrome (19h).

Si quinze places séparent Marseille, 4e, du RC Lens, 19e, le club nordiste ne compte que cinq points de retard sur les champions de France, qui joueront leur match en retard contre Rennes le 1e décembre. Mais pour les Sang et Or, le déplacement au Stade-Vélodrome samedi (19h) ne ressemblera pas à une partie de plaisir. « Les différences entre Lens et l’OM ? Elles existent à tous les niveaux : Budget, effectif, résultats…, note Jean-Guy Wallemme. Ce n’est pas pour ça qu’on va à Marseille en victime. On y va jouer un match de foot. »
L’entraîneur lensois a observé avec attention les dernières sorties olympiennes. Pour le coach nordiste, les Marseillais qui seront privés de Benoît Cheyrou, blessé, sont prenables : « L’OM est tributaire de certaines individualités, souligne-t-il. Leurs entames de matches ne sont pas toujours les meilleures. On l’a encore vu contre le PSG (2-1) et mercredi face à Monaco (2-1 en quart de finale de la Coupe de la Ligue). A nous de préparer notre match en fonction de ça. » Problème, Lens n’a inscrit qu’un seul but dans le premier quart d’heure cette saison.

Boukari : « Une victoire à Marseille ne serait pas de refus »

Alors que les Phocéens restent sur deux prestations décevantes, Lens n’a plus perdu depuis quatre matches : « La machine est lancée, affirme carrément le milieu de terrain Razak Boukari. On fait des bons résultats à domicile et même à l’extérieur. Une victoire à Marseille ne serait pas de refus. On aura des situations dangereuses. Si on les négocie bien, ça peut faire la différence. »
Même si la prudence reste de mise, les Nordistes espèrent surfer sur leur bonne série : « Si on joue ensemble avec les vertus affichées ces derniers temps, ça peut être intéressant », confirme Jean-Guy Wallemme. Le coach des Sang et Or craint toutefois un adversaire de taille samedi : « Le vent ! Ça peut être une horreur. S’il tourbillonne, ce n’est pas trop grave. Mais s’il est contre nous alors qu’on est dominé… »