Lens: Oughourlian juge nécessaire l'arrivée d'investisseurs pour faire grandir le club

Invité exceptionnel de l’After Foot mercredi sur RMC, le président lensois Joseph Oughourlian a justifié l'arrivée récente de nouveaux investisseurs au capital du club.

De l'argent frais au RC Lens. Le 13 septembre dernier, les Sang et Or ont annoncé l'entrée au capital d'un nouvel investisseur à hauteur de 20 millions d'euros : la société d'investissement Side Invest. Trois actionnaires cohabitent dans cette structure dont les Hauts-de-France et l'Association familiale Mulliez, propriétaire d'Auchan. Le début d'une levée de fonds qui pourrait continuer et une étape supplémentaire pour une équipe qui n’en finit plus de grandir.

"Ne pas se mettre en danger économiquement"

Invité exceptionnel de l’After Foot ce mercredi sur RMC, le président lensois Joseph Oughourlian a fait le point sur ces investissements. "Je n'ai pas la surface financière pour développer le club là où il est, a-t-il expliqué sur RMC. A un moment donné, peut-être que ma femme - qui m’écoute d’ailleurs peut-être ce soir - mettra le hola aux investissements et elle aura raison (sourire). Le club, qui est en Coupe d’Europe cette année, aspire à être l'outsider du top 8 français. Il n’y a pas de plafond de verre, mais on veut être l’outsider sans dire en début de saison : ‘Cette année, il faut qu’on joue la Ligue des champions et si on ne la joue pas on est mal.’ On a le huitième budget en termes de masse salariale, on espère faire mieux que notre budget."

Invité : Joseph Oughourlian, Président du RC Lens / Partie 4 – 27/09

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Et de poursuivre : "Il ne faut pas se mettre en danger économiquement. Si l’affaire est bien gérée peut être rentable. (…) Il faut que je me trouve des alliés. J’en ai trouvé dans la région avec Xavier Bertrand pour les Hauts-de-France. Peu d’hommes politiques aurait pris cette décision. Ils ont fait une analyse détaillée du club et de son business plan. Il y a aussi la famille Mulliez. Leur envie c’est d’aider le club et de faire un placement financier."

Au moment de l'entrée au capital de Side Invest, le Racing s’était déjà dit ouvert à d’autres entrées au capital. "Dans notre projet de pérenniser le club en Ligue 1 (...) nous avions besoin de 50 millions d’euros. Et cette transaction nous aide potentiellement pour d’autres, comme un fonds américain ou un actionnariat populaire", avait alors fait savoir Oughourlian.

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