Les anciens jugent le PSG new look

Réunis ce dimanche à l'occasion d'un match de charité face au Variété Club de France, Claude Makelele, Vincent Guérin, Patrick M’Boma et Sammy Traoré livrent leur sentiment sur ce Paris version qatarie, en tête du championnat après douze journées.

Le sujet est au cœur de toutes les discussions. Autour du terrain d’Orgeval (Yvelines), où les anciens du PSG affrontent le Variété Club de France ce dimanche, chacun a son avis sur l’actuel leader de la Ligue 1. « Ce PSG me plaît, glisse l’ancien buteur Patrick M’Boma. Il y a un bon entraîneur, une ambiance qui revient au Parc des Princes, il y a de quoi faire un club vraiment magique. Paris a les moyens d’aller très loin. Si on n’est pas champions, on ne pourra pas parler de faute professionnelle mais ça serait vraiment dommage. » Après douze journées, les joueurs d’Antoine Kombouaré caracolent en tête du championnat. Avec neuf victoires, deux nuls et une seule défaite (0-1 face à Lorient lors de la première journée), leur bilan impressionne.

Et l’espoir est de mise à l’heure d’évoquer Javier Pastore et sa bande. « Ils sont dans le vrai, estime l’ancien défenseur Sammy Traoré. Il y a encore des petites choses à corriger mais ils viennent de se connaître. Ils ne parlent pas tous la même langue. Il faut leur laisser le temps. Ils prennent quelques buts mais ils peuvent aussi marquer à tout moment. Si tout se passe bien, ils peuvent aller chercher quelque chose à la fin de la saison. » Une analyse partagée par Claude Makelele. « On a un bon groupe, glisse l’ancien capitaine, désormais dans l’organigramme du club. L’effectif peut prétendre à être champion. Il y a encore un long parcours mais il y a ce qu’il faut pour y arriver. »

Makelele : « On peut faire quelque chose de bien cette année »

A condition de gommer certaines lacunes, notamment au niveau de la cohésion et de la solidité défensive. « C’est dû à la jeunesse de l’effectif, assure Vincent Guérin. Il y a parfois une certaine facilité. De temps en temps, il faut savoir mettre le bleu de chauffe. Cette équipe doit encore gagner en consistance et en régularité sur un match entier. Elle a une énorme marge de progression. Mais quand on a des résultats, ça aide à travailler. » Un travail qui doit permettre à ce Paris version qatarie de remplir rapidement les objectifs qu’il s’est fixés. « On doit se comporter encore plus comme une équipe, dans la manière de jouer et d’être compact, souffle Makelele. Au niveau des individualités, il y a du talent. C’est exceptionnel. Il manque une petite touche de complicité mais je pense qu’on peut faire quelque chose de bien cette année. »

Alexandre Jaquin avec Loïc Briley