Les cinq piliers de la sagesse olympienne

Edouard Cissé - -
Heinze le guerrier
« C’est un Argentin, il parle fort, il a besoin de ça. Il est dans la gueulante, dans le conflit, il parle comme ça et il aime qu’on lui parle comme ça. Au début, ça a été un peu compliqué avec certains joueurs. Mais maintenant on a un vécu, on sait que c’est pour le bien de l’équipe. »
Diawara le gestuel
« Aux côtés de Gaby qui lui est expansif, Souley ne va pas parler. Il va montrer ce qu’il ressent à travers ses gestes et ses tacles. C’est comme ça qu’il s’exprime et qu’il prouve qu’il a envie de gagner. »
Cheyrou le grand frère
« Il a un rôle d’animateur (proche de Gignac et avant de Ben Arfa, NDLR). A 30 ans, il a l’âge pour expliquer aux jeunes joueurs comment ça se passe. Il fait partie des relais comme Steve Mandanda, ou Lolo Bonnart l’an dernier, qui connaissent la maison depuis quatre ou cinq ans. L’OM, c’est une maison, il faut savoir comment ça marche, connaître les règles. »
Mandanda le nouveau boss
« J’ai voté pour qu’il soit capitaine, j’étais son chef de parti, car ça faisait quatre ou cinq ans qu’il était à Marseille. Il avait besoin de ça pour sortir de cette image de nounours. Il a mis du temps à digérer parce que quand tu as le brassard, tu es exposé. Jusqu’à ce fameux discours contre Toulouse et ensuite lors de la finale de la Coupe de la Ligue. Il n’hésite plus à prendre la parole. Il se sent légitime. »
Cissé le cérébral
« Je suis là pour gagner, je préfère gagner que bien jouer. On n’est pas un centre de formation. Mais je n’ai pas envie de gueuler, ce n’est pas dans mon tempérament. Je préfère parler dans le vestiaire et replacer sur le terrain. C’est peut-être mon côté cérébral. »