Les coulisses de la finale

Du Stade de France à la Mairie de Marseille, retour sur une soirée mouvementée pour l’équipe phocéenne.

Mbia, plongeur professionnel
Hier soir évidemment, l’après-match fut arrosé. Le champagne a giclé sitôt la délégation olympienne réunie dans son vestiaire du stade de France. Stéphane Mbia s’est chargé d’éclabousser de tout son talent « d’ambianceur » ses dirigeants, un par un : « J’ai d’abord jeté le président Dassier dans l’eau, avec le comptable. Puis j’ai balancé le coach, tout le monde ! Il faut savourer. On va profiter pleinement de cette coupe. » On ne sait pas trop s’il parlait du trophée ou de la flûte de champagne qu’il avait en main.

Quand les joueurs désobéissent à Dassier
Jean-Claude Dassier était pourtant formel peu après le coup de sifflet final libérateur : « Ce soir, on va se coucher tôt. Pas de Lido, pas de folies Bergères… Peut-être une bouteille de champagne entre nous. Mais c’est à Marseille qu’on va faire la fête. » Certains joueurs sont effectivement rentrés à l’hôtel de Roissy où… une soirée brésilienne était animée par des danseuses carioca. Si les salariés plus anonymes du club ont fêté la victoire dans un club rue de Rivoli, les plus fêtards avaient eux réservé un carré VIP sur une boite des Champs-Elysées. Et ont osé ne pas obéir à leur président ! « Ca fait deux jours qu’on n’a pas dormi », confirmait à la mairie Hatem Ben Arfa.

Lucho et Ben Arfa les plus acclamés
Ils n’ont pas marqué de buts au stade de France mais des points précieux dans les cœurs phocéens. Telle est la leçon à tirer des acclamations reçues par Lucho Gonzalez et Hatem Ben Arfa, plus fournies que pour le reste de leurs partenaires. Un autre classement est lui dominé par Souleymane Diawara, sans conteste le plus dissipé. Dans les salons de la mairie, lors de la réception, il n’a pas hésité à arroser de champagne tous les officiels pourtant tirés à quatre épingles.

La rédaction