Les Dogues y sont… presque !

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Le Stadium Nord exulte, les joueurs lèvent les bras au ciel. Lille vient de battre Sochaux (1-0) et de conforter sa place de leader du championnat à deux journées de la fin. Il est encore un peu trop tôt pour déboucher le champagne, mais dans le Nord, chacun sait désormais que le titre de champion de France est quasiment acquis. Une première depuis 1954.
Une semaine après la victoire contre le PSG au Stade de France, en finale de la Coupe de France (1-0), c’est encore à Paris ce samedi -ironie du sort- que Lille pourrait officiellement être sacré. Avec six points d’avance sur Marseille, le second, et une différence de but favorable (+8) à deux journées de la fin, les joueurs de Rudi Garcia pourraient se contenter d’un match nul.
« Il reste du travail, estime Michel Seydoux. J'aimerais qu'on finisse avec du panache. Il reste deux équipes magnifiques à affronter (Paris et Rennes, ndlr). Ça sent très bon, c'est du presque cuit. On joue très bien, on aimerait continuer à faire du spectacle. Je suis heureux pour tout le peuple rouge. »
Gillot : « Félicitations à Lille ! »
La rencontre du soir face à Sochaux n’avait pourtant rien d’évidente. D’abord parce que les organismes lillois ont forcément été marqués par ce week-end de liesse. Ensuite parce que la formation sochalienne n’a rien d’un cadeau en cette fin de saison. Invaincus depuis sept matches, les joueurs de Francis Gillot avaient bien l’intention de conforter leur sixième place, qualificative pour la Ligue Europa.
Mais l’enjeu des Lillois a été le plus fort. Dès le coup d’envoi du match, les Dogues donnent le rythme d’une rencontre qu’ils vont dominer de la tête et des épaules. Avant que Gervinho ne trouve la faille (1-0, 53e), ils assiègent le but de leur adversaire et trouvent même le poteau à deux reprises. Le Losc joue comme il sait le faire depuis le début de saison. Avec brio, envie et une volonté constante d’attaquer.
« On est tombés sur une équipe supérieure à nous, admet Francis Gillot. Si on n'est pas à 100% face à cette équipe, on n'existe pas. On aurait pu en prendre beaucoup plus sans Teddy Richert. A la mi-temps, on doit être menés de deux buts. Félicitations à Lille ! » Des félicitations qui récompensent sans doute autant la victoire des hommes de Rudi Garcia que le titre à venir. Ce n’est pas encore fait officiellement, mais le champagne est au frais.