Les doutes de Deschamps

Didier Deschamps - -
Un avenir toujours flou
« Je ne suis pas encore à l’heure des bilans. Je dois voir le président (Vincent Labrune) comme on le fait chaque année. Quand ? Ce n’est pas moi qui fixe le calendrier. Vous connaissez ma situation, il me reste deux ans de contrat (il est lié à l’OM jusqu’en juin 2014, ndlr). Il est prévu que je sois là la saison prochaine. Ai-je envie de rester ? (agacé) Je n’ai pas à répondre à cette question ! Margarita Louis-Dreyfus souhaiterait remettre de l’ordre ? Ce n’est pas de mon ressort. Moi, je suis salarié. Vous connaissez les décisionnaires : ce sont le président et Margarita Louis-Dreyfus. Ils décident, je m’adapte. Je n’en sais pas plus. Si elle veut me voir, elle le peut. C’est la patronne. »
L’indifférence des supporters
« Je ne l’interprète pas. Je peux m’interroger, c’est tout. Je ne vais rentrer dans les détails… J’ai rencontré un chef des Winners au mois d’octobre. Il m’a dit certaines choses à tomber par terre. Des choses qu’on lui avait forcément transmises. Je peux comprendre qu’on puisse m’en vouloir pour certaines choses mais… S’ils veulent me voir, je suis disponible. »
Ses rapports avec les joueurs
« Ça parle beaucoup. Des messages sont passés. J’ai par exemple lu que Charles Kaboré se considère comme un bouche-trou. Qu’il partira si je reste et qu’il pourra rester si je pars. J’ai eu une discussion à bâtons rompus avec lui lors du dernier match qu’il n’a d’ailleurs pas joué (contre Nancy, 1-0). Ce n’est pas du tout la réalité. Il est content d’être là. Il m’a même remercié de l’avoir gardé et d’avoir gagné des titres. Alors qui a raison ? C’est le joueur qui a menti ? Autre exemple avec Gignac dont l’avenir serait lié au mien. Je n’ai pas de problème avec Dédé Gignac. S’il ne vous parle pas (aux journalistes), moi, je lui parle ! Même s’il a eu un écart de conduite lié à son impulsivité, je peux assurer que, s’il en veut à certaines personnes, ce n’est sans doute pas à moi. »