RMC Sport

Les Marseillais ne condamnent pas Baup

Elie Baup

Elie Baup - -

Malgré cinq défaites consécutives de l’OM, toutes compétitions confondues, l’entraîneur marseillais Elie Baup n’est pas (encore) la cible privilégiée des supporters phocéens. Les temps changent…

Une crise, quelle crise ? Si le Stade-Vélodrome a grondé samedi soir après la cinquième défaite de rang, toutes compétitions confondues, de l’OM face à Reims (3-2), Elie Baup conserve encore une certaine cote dans la cité phocéenne. Le message de patience, d'unité et de soutien envers l’entraîneur marseillais lancé par José Anigo et Vincent Labrune, respectivement directeur sportif et président, semble en effet avoir gagné les supporters marseillais.

Si certains d'entre eux critiquent parfois les choix de Baup lors des grands rendez-vous, ainsi qu’un certain manque de charisme, le technicien à la casquette échappe à la vindicte populaire.« Il faut le soutenir avant tout, avance René Poutet, leader d'un groupe de supporters, qui était présent ce lundi au centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus pour une réunion de sécurité au sujet du déplacement à Naples en Ligue des champions. Il faut supporter quand ça va bien mais aussi quand il y a un mauvais passage. Ça joue bien au ballon. Il faut un déclic…. Je ne vois pas pourquoi on lui tirerait les oreilles du jour au lendemain. »

Cataldo (Dodgers) : « Ne mettez pas la pression ! »

Dans le cœur de Marseille, près de la place Castellane, Elie Baup ne fait certes pas l’unanimité mais il anime les discussions. « Ce n’est pas de sa faute, il n’est pas responsable à 100% », assure Mohamed
, immédiatement repris par Alexis : « Le fait de s’appuyer sur le même onze-type, ça fragilise l’équipe et crée des tensions. Il est limité. » Mohamed n’est pas d’accord : « Il n’a pas les outils qu’il faut ! Les joueurs, il ne les a pas. Le problème, ce n’est pas Elie Baup, ce sont les joueurs ! »

A Marseille, c’est indéniable, les temps changent. Et les supporters, un peu résignés par rapport à la concurrence de PSG et de Monaco, et tellement habitués aux crises et aux psychodrames, sont devenus plus tolérants et plus patients. Christian Cataldo, leader des Dodgers : « Que voulez-vous faire ? On peut lui reprocher certains choix, mais ce n’est pas lui qui est sur le terrain. Ce n’est pas Elie Baup qui court après un ballon ! On dit toujours que c’est nous qui mettons la pression, mais pour une fois que ce n’est pas nous qui la mettons, ne la mettez pas vous ! Il faut laisser faire les choses. Il ne faut pas tout changer après trois défaites. Et nous ne comptons pas les défaites en Ligue des champions parce que celles-là sont logiques, nous n’avons pas le niveau. » A Marseille, la patience est encore de mise. Jusqu'à quand ?

A lire aussi :

Les bons et les mauvais points de Luis

Ligue 1 : Le onze-type de la 11e journée

Les petites phrases de l’After du 27/10

AB avec FG à Marseille