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Ligue 1 : Caen retrouve le sourire

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- - AFP

Le Stade Malherbe de Caen a dominé le Stade Rennais ce dimanche lors de la 27e journée de Ligue 1 (1-0). Une rencontre marquée par le talent d’Ousmane Dembélé, l’efficacité de Saidi Ntibazonkiza et l’état catastrophique de la pelouse du stade Michel d’Ornano.

TOPS

Ousmane Dembélé

Il y a des gestes qui puent le talent. Et Ousmane Dembélé en a à revendre. A seulement 18 ans, l’attaquant du Stade Rennais est le joueur le plus dangereux de son équipe. A la pointe de l’attaque bretonne, il a multiplié les initiatives pour tenter de faire la différence. Avec une justesse et une confiance impressionnante pour son âge. Son slalom rempli de feintes de corps et de dribbles croisés, conclu par une frappe de peu à côté (64e), n’avait rien à envier à ceux de Neymar. Un vrai petit phénomène.

Saidi Ntibazonkiza

Lui aussi a une technique bien au-dessus de la moyenne. Et Caen peut s’en réjouir. En reprenant parfaitement un centre à rebonds, du plat du pied droit, Saidi Ntibazonkiza a offert une précieuse victoire aux siens (54e). Un geste décisif qui récompense la belle prestation livrée par l’attaquant burundais. Vif et entreprenant, il a posé beaucoup de problèmes à la défense de Rennes. Sans la main ferme de Benoît Costil, il aurait pu doubler la mise en fin de match (85e).

Benoît Costil

Si Caen n’a pas réussi à faire le break dans cette rencontre, c’est de sa faute. Derrière une défense fébrile, Benoît Costil a sorti un match très solide. Le portier du club breton a réalisé plusieurs parades de grande classe devant Appiah (54e), Ntibazonkiza (85e) et Nkololo (86e). A 28 ans, il ne cache pas ses envies d’équipe de France. En affichant un tel visage, il a le droit d’y croire.

FLOPS

Paul-Georges Ntep

Depuis son retour de blessure le mois dernier, il a du mal. Ça s’est encore vérifié sur la triste pelouse de d’Ornano. Paul-Georges Ntep n’a jamais pesé sur la défense de Caen. Les accélérations et les passements de jambes du milieu offensif de Rennes ont été trop prévisibles pour faire la différence. Un match à oublier, à l’image de ce coup-franc envoyé dans les nuages (48e).

L’état de la pelouse

Même Lionel Messi aurait du mal à flamber sur un tel terrain. Si ce Caen-Rennes n’a pas atteint des sommets techniques au stade Michel d’Ornano, c’est en grande partie la faute à cette pelouse bosselée, dégarnie, abîmée. Bref, une surface indigne d’un match de Ligue 1. « Le terrain est catastrophique », a poliment glissé Yoann Gourcuff à la mi-temps. Heureusement que certains clubs font un peu plus d’efforts pour entretenir leur gazon…

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport