Ligue 1 : l’équipe-type de la 12e journée

- - AFP
Vincent Enyeama (Lille)
Sans le portier du LOSC, Saint-Etienne aurait pu quitter le Nord avec les trois points. Deux parades de grande classe du Nigérian dans les dernières minutes, la première sur un penalty tiré par Max-Alain Gradel, la seconde sur un coup franc également frappé par l’Ivoirien, auront permis aux Lillois de garder le point du nul. Le tout après un match propre où Enyeama a su s’imposer dans les airs. Il ne pouvait pas faire grand-chose sur l’égalisation signée Gradel.
Lamine Gassama (Lorient)
Antépénultième au classement, Lorient ne présente pas beaucoup de satisfactions cette saison. Le match de Gassama contre le PSG peut en faire partie. Sur son flanc droit, le Sénégalais a rempli ses deux missions : empêcher Lavezzi (finalement remplacé par Bahebeck) de se montrer dangereux et apporter son écot dans les phases offensives. Athlétique, tonique, Lamine sait utiliser ses qualités physiques pour s’imposer sur son côté. Il aura également été à l’origine de l’ouverture du score lorientaise en lançant le contre avant de libérer des espaces à ses partenaires grâce à son appel.
Marc Planus (Bordeaux)
Jusque-là, il n’avait pas passé une seule seconde sur la pelouse cette saison. Blessures et suspensions obligent, Marc Planus était titulaire en défense centrale ce dimanche pour les Girondins. Résultat ? Un match solide derrière avec une belle cerise sur le gâteau : l’ouverture du score, d’un but certes peu esthétique (« de rat crevé », dixit l’intéressé sur Canal+), qui a débloqué un derby de la Garonne plutôt fermé et lancé les Bordelais vers la victoire sur Toulouse (2-1).
Thiago Silva (PSG)
Au cœur d’une première période parisienne plus que délicate à Lorient (victoire 1-2), le capitaine du PSG a été le seul – avec Salvatore Sirigu – à surnager. Précieux dans son placement comme dans ses interventions, le Brésilien a fait preuve de la sérénité nécessaire pour écarter les dangers et empêcher le club de la capitale de sombrer. Sans oublier de montrer les signes d’agacement preuves de son implication. Le grand Thiago Silva serait-il peu à peu de retour ?
Franck Tabanou (Saint-Etienne)
Pilier du système stéphanois, Tabanou livre souvent des matches très solides à défaut d’être clinquants. Nouvelle preuve à Lille (1-1) où le latéral gauche a bien maîtrisé son couloir et son duel face à Divock Origi. Sans oublier de faire la différence offensivement avec un centre parfait sur la tête de Gradel pour l’égalisation stéphanoise.
Corentin Tolisso (Lyon)
En l’absence de Maxime Gonalons (suspendu), Jordan Ferri et Yohan Gourcuff (blessés), le milieu lyonnais était chamboulé à Nice par rapport à celui vainqueur de l’OM dimanche dernier (1-0.). Mais le seul encore présent dans l’entrejeu, Tolisso, a plus que tenu la baraque. Une performance individuelle de qualité, dans les interventions comme les transmissions et la vision du jeu, pour une prestation globale du même acabit aux côtés de Malbranque et Mvuemba.
Steed Malbranque (Lyon)
A 34 ans, celui qui a débuté dans l’élite en… février 1998 ne peut plus briller avec autant de constance que dans ses plus belles années. Mais quand sa science du jeu est au rendez-vous, quel régal ! Vista, abnégation dans les efforts, justesse dans les passes, capacité à conserver le cuir : Steed a fait du grand Malbranque à Nice. Une belle performance d’ensemble encore rehaussée par le but de l’égalisation, au terme d’un joli mouvement collectif, qui a relancé Lyon vers la victoire (1-3).
Florent Malouda (Metz)
A croire que son clash médiatique de la semaine avec Raymond Domenech l’a motivé ! Critiqué par l’ancien sélectionneur dans son nouveau livre, Malouda a répondu de la plus belle des manières : sur le pré. Très actif sur son côté gauche contre Caen, il a délivré une passe décisive à Maïga avant de ne pas trembler à l’heure de transformer le penalty de la victoire (3-2). A 34 ans, le finaliste de la Coupe du monde 2006 a encore quelques beaux matches dans les jambes.
Valère Germain (Monaco)
Placé en soutien de l’attaquant (Anthony Martial), son meilleur poste, Germain a été de toutes les actions chaudes monégasques contre Reims (1-1). Remuant, disponible, il ne lui aura manqué qu’un petit but pour mettre une couche d’éclat sur sa prestation.
Alexandre Lacazette (Lyon)
Sous les yeux du sélectionneur, il a encore brillé. En grande forme, Lacazette reste sur sa spirale positive avec un doublé en fin de match qui offre la victoire à l’OL à Nice (1-3). Etincelant, disponible, l’attaquant lyonnais a été l’homme le plus actif de son équipe tout au long de la rencontre. Le capitanat, récupéré en l’absence de Maxime Gonalons, l’a transcendé. Depuis que Deschamps ne l’a pas appelé pour les deux derniers matches des Bleus, début octobre, il affiche un bilan de 6 buts et 3 passes décisives. « DD » ne va plus pouvoir résister très longtemps.
Mobido Maïga (Metz)
Il y a deux semaines, contre Rennes (0-0), le Malien avait été sifflé par son public de Saint-Symphorien. La faute à ce manque d’efficacité qui ne l’avait pas encore vu faire trembler les filets depuis son arrivée en prêt fin août. Quinze jours plus tard, Maïga a pris une éclatante revanche : deux buts – ses premiers en L1 depuis avril 2012 (il évoluait alors avec Sochaux) – et un penalty provoqué, celui décisif pour la victoire contre Caen (3-2).