Ligue 1, les tops et flops de Bordeaux-Nantes : Ménez, Carrasso, la pelouse…

Cédric Carrasso - AFP
LES TOPS
Le réveil bordelais
Lourdement défaits à Toulouse la semaine dernière (4-1), les hommes de Jocelyn Gourvennec ont parfaitement relevé la tête face à des Nantais amorphes. Plus rigoureux défensivement, les Girondins ont placé des contres intéressants dans le sillage d’un duo Malcom-Ménez intenable.
Jérémy Ménez, déjà décisif
De retour sur les pelouses de Ligue 1 après un interlude de deux ans à l’AC Milan, Jérémy Ménez a prouvé qu’il représentait une plus-value non négligeable pour l’effectif des Girondins de Bordeaux. L’ailier formé à Sochaux a été de tous les bons coups offensifs de son équipe, cherchant constamment à provoquer balle au pied et n’hésitant pas à tenter sa chance quand il en avait l’occasion. Sur l’un de ses nombreux débordements, il efface brillamment Diego Carlos d’un passement de jambes avant de servir dans le bon tempo Diego Rolan, arrivé lancé dans la surface pour l’ouverture du score bordelaise (31e).
Cédric Carrasso, retour rassurant
Huit mois après sa rupture du ligament croisé (déjà contre Nantes), Cédric Carrasso était de retour à la place de titulaire ce dimanche. Affuté, le portier s’est montré autoritaire dans ses interventions, repoussant notamment un coup-franc dangereux de Diego Carlos (51e) et se couchant parfaitement sur une belle tête de Yacine Bammou au point de penalty (73e). De quoi faire oublier Jérôme Prior, particulièrement fébrile sur ses sorties aériennes depuis le début de la saison.
LES FLOPS
L’attaque inoffensive de Nantes
Cela devient récurrent. Déjà peu inspirés contre Monaco (0-1), malgré une équipe fortement remaniée, les offensifs nantais ont une nouvelle fois peiné pour s’approcher des buts adverses. Mangés dans les duels, ratant de nombreuses transmissions, les attaquants ont souvent fait les mauvais choix, les obligeant à frapper de loin face au manque de solution.
Diego Carlos, pas dans le coup
S’il avait montré des choses intéressantes contre Monaco, le défenseur central recruté à Estoril a éprouvé des difficultés à contenir les offensives bordelaises. Souvent pris de vitesse, Jérémy Ménez l’aura mis au supplice. Le Brésilien est fautif sur le but bordelais et a enchaîné les fautes. L’une d’elles, une nouvelle fois sur Ménez, entraînant un carton jaune (53e).
La pelouse du Matmut Atlantique (mais ce n’est pas si grave)
L’état du gazon cet après-midi pendant la rencontre entre Bordelais et Nantais a pu en choquer plus d’un. Du rond central jusqu’aux abords des deux surfaces, c’est un terrain couleur terre qui se présentait aux yeux des téléspectateurs et des supporters venus garnir les tribunes du Matmut Atlantique.
Rien d’alarmant cependant. Au contraire du terrain plein de rebonds et de taupes entrevu au Stadium de Toulouse la semaine dernière, le tapis des Girondins ne souffre que d’un aspect visuel peu encourageant. Comme l’a annoncé la direction de l’enceinte bordelaise, le gazon a été attaqué par un champignon, le pythium, la chaleur étouffante des derniers jours n’est en rien responsable aspect brûlé.
Problème, malgré les fongicides utilisés par la société propriétaire du stade, les températures trop élevées empêchent de lutter efficacement contre l’envahisseur qui « se développe lorsque les températures atteignent plus de 30° le jour et ne descendent pas en-dessous de 20° la nuit, ce qui est le cas ces derniers jours », précise-t-on chez Stade Bordeaux Atlantique . Du côté des conditions de jeu, pas de problème. « La pelouse est peut-être un peu moins jolie, mais très correcte à jouer », assurait Alain Deveseleer, le directeur général du club avant d’ajouter que tout serait mis en œuvre pour que le gazon retrouve son aspect habituel.
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