Ligue 1 : Les tops et flops des matchs aller

Thiago Silva - -
LES TOPS
Ibrahimovic-Thiago Silva, les « Milanais » du PSG survolent les débats
Le PSG ne regrette pas les 60M€ dépensés pour s’offrir la paire « milanaise » Ibrahimovic-Thiago Silva. En l’espace de cinq mois, le Suédois, auteur de 18 buts (une réalisation toutes les 78 minutes), et le Brésilien, intraitable en défense, ont montré qu’ils étaient largement au-dessus du lot. L’insolente réussite du géant dépasse même le cadre du sport. Grace aux Guignols, l’avant-centre du PSG est en passe de « zlataner » la France. Et de marquer l’histoire de la L1.
Lyon et Marseille font de la résistance
Faute de moyens financiers, on les annonçait loin derrière le PSG. A mi-parcours, l’OL et l’OM, avec les moyens du bord, comptent le même nombre de points tout en haut du classement. Auteur d’un départ canon (6 victoires en 6 matches), l’OM a pu compter sur un Gignac retrouvé pour flamber à nouveau. Equipe la plus séduisante sur le terrain, l’OL a eu nez creux en misant sur Steed Malbranque, formé il y a une dizaine d’années… chez les Gones. « Ces deux équipes peuvent aller chatouiller le PSG, mais elles devront élever leur niveau de perfection, assure Ali Benarbia. Les leaders de ces équipes devront éviter de se blesser et tirer leur équipe vers le haut. »
Lorient, l’invité surprise
Derrière le trio « PLM », de nombreuses équipes ont joué les trouble-fêtes. Mais mieux que Valenciennes, Nice ou Saint-Etienne, c’est Lorient qui pointe à la 5e place (derrière Rennes) après 19 journées. Une sacrée performance si on ajoute que les Merlus n’ont pas remporté un seul match entre la 6e et la 12e journée, touchant le fond, sur leur pelouse synthétique, contre Bordeaux (0-4). Mais grâce à un jeu flamboyant et une attaque de feu (32 buts, 8 de plus que l’OM), Lorient a fini l’année 2012 en boulet de canon.
LES FLOPS
Montpellier, plus dure est la chute
Qu’il semble lointain le temps où Louis Nicollin, une crête et les cheveux teints, jubilait après le premier sacre national de son équipe. Six mois plus tard, et Olivier Giroud en moins, le MHSC, 11e et éliminé sans gloire de la Ligue des champions, compte 12 points de retard sur le PSG. Méconnaissable dans le jeu, tendu en coulisse à l’image de Jeunechamp, suspendu un an pour avoir frappé un journaliste, Montpellier déchante. « Comme Lille, cette équipe a perdu son âme et son collectif », résume Ali Benarbia.
Les mauvaises pioches lilloises
Symbole d’une équipe nordiste sur le déclin, le recrutement estival du LOSC a tout du flop. Ni Salomon Kalou (2 buts), arrivé libre en provenance de Chelsea, ni l’ancien Sochalien Marvin Martin (aucun but, 1 passe décisive) n’ont réussi à faire oublier les éclairs de génie d’Eden Hazard. Piteusement éliminé en Ligue des champions, Lille occupe une décevante 8e place en L1. Et dans le secteur administratif du club, on réfléchit même déjà à la vente de l’attaquant ivoirien.
Bastia, un « sans stade fixe » en Ligue 1
Le retour de Furiani dans l’élite devait être une fête. Ce sera un fiasco. Une succession d’incidents ont conduit la LFP à suspendre à titre conservatoire le stade Armand-Cesari. Voilà pourquoi Bastia a « accueilli » Nancy (4-2) à… Gueugnon, ce samedi, lors de la 19e journée de Ligue 1. « Quand on est arrivé, on a eu l’impression qu’il n’y avait personne, soupire Yannick Cahuzac, le capitaine corse. Ça change de Furiani, quand on joue devant 16 000 personnes. Là, il devait y avoir 500-600 personnes (1000, ndlr). C’est malheureux de jouer un match de Ligue 1 devant si peu de monde. Il devait peut-être y avoir sanction, mais de là à se retrouver à jouer à Gueugnon… »