Ligue 1 : Monaco repousse Nice

TOPS
Le dauphin, c’est Monaco
En s’imposant 1-0 face à Nice, Monaco a consolidé sa 2e place au classement, une position qui était justement menacée par son adversaire du jour. Si les joueurs de Leonardo Jardim comptent 21 points de retard sur les intouchables Parisiens, ils distancent désormais l’OGC Nice de six unités. Une très belle affaire dans la course à la Ligue des champions.
Bakayoko délivre l’ASM
Le malheur de Fabio Coentrao a fait le bonheur du Franco-ivoirien. Entré en jeu au milieu à la place de l’arrière gauche portugais, blessé et en larmes à sa sortie du terrain (11e), Tiemoué Bakayoko a profité de la passivité niçoise pour mettre le ballon au fond des filets de Yoan Cardinale après un coup franc de Moutinho (81e). Le 2e but en Ligue 1 dans la carrière de l’ancien Rennais offre trois points très précieux au club de la Principauté.
Subasic, comme d’habitude
Le gardien monégasque est bel est bien l’une des valeurs sûres de son équipe et de notre championnat. Le Croate s’est illustré avec un arrêt exceptionnel en toute fin de partie sur une reprise de volée de Paul Baysse (90e). Un arrêt qui vaut deux points.
FLOP
Un choc en toc
Et dire que c’était le 2e face au 3e de Ligue 1… Sans grande intensité, le 90e derby de la Côte d’Azur a été d’une rare pauvreté technique. Hachée par les incessants coups de sifflets de l’arbitre Tony Chapron, la partie a été gâchée par le nombre incalculable de ballons perdus bêtement. Heureusement, c’était l’heure de la sieste.
Dirar perd ses nerfs
Au départ, il y a cette faute anodine de Nabil Birar sur Maxime Le Marchand. Furieux, le Monégasque pète alors les plombs et proteste d’un peu trop près la décision de Tony Chapron. Quasiment tête contre tête, les deux hommes se séparent quand l’arbitre sort deux cartons, synonymes d’expulsion (47e). Logique.
La frilosité niçoise
Même à onze contre dix durant quasiment une mi-temps, les Niçois n’ont jamais montré qu’ils avaient envie de gagner ce match. Résultat, ils l’ont perdu. A l’image d’Hatem Ben Arfa, peu inspiré à Louis II, les Aiglons n’ont pas été tranchants à l’approche de la surface de l’ASM. Leur jeu stéréotypé et sans punch s’est avéré fertile et inoffensif.