Ligue 1 : Paris champion, Paris battu !

Assuré d’être champion avant le coup d’envoi de sa rencontre face à Rennes, grâce au match nul de Monaco face à Guingamp (1-1), le PSG a fêté ce titre avec une défaite (1-2). Pas de quoi gâcher la joie des joueurs et du public parisien.

Entre deux resserrages de lacets, un massage et une dernière claque sur les cuisses pour se mettre dans le bain de leur match contre Rennes, les Parisiens se sont sans doute donné de franches accolades. Voire ont carrément entonné quelques chants pour fêter leur deuxième titre de champion consécutif, officialisé avant même d’entrer sur la pelouse du Parc des Princes. Si le suspense à propos de l’identité du futur champion ne faisait pas vraiment de doutes en début de saison, les Parisiens ont mis un peu plus de temps que prévu pour finir le travail. Monaco leur a finalement donné un coup de pouce en concédant un match nul à Louis II face à Guingamp (1-1), dans l’autre match en retard de la 36e journée de L1.

Un résultat qui laissait le club de la Principauté à sept points de Paris avant le match face à Rennes. Un retard impossible à combler lors des deux dernières journées. Et heureusement pour les Parisiens, qui finissent la saison un peu en roue libre, comme en témoigne leur défaite ce mercredi contre Rennes (1-2), malgré un but précoce d’Ezequiel Lavezzi (3e). Le 3e match sans succès lors des quatre derniers en L1 (deux défaites, un nul, une victoire). Un revers, le 3e en L1 cette saison (après Evian-Thonon-Gaillard et Lyon), qui ne doit pas faire oublier la saison impériale réalisée par le club de la capitale, qui décroche donc le quatrième titre de champion de son histoire, après ceux de 1986, 1994 et 2013.

La Ligue des champions comme seul accroc

Emmené par un Zlatan Ibrahimovic plus fort que jamais et auteur de 25 buts en L1 cette saison, le club de la capitale n’a jamais tremblé au cours de cette édition 2013-2014, marquée aussi par une victoire en Coupe de la Ligue. Un doublé que les dirigeants qataris avaient fixé comme objectif principal cette année et qui rend la saison encore plus réussie que la précédente, même si l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions contre Chelsea (3-1, 0-2) vient ternir le tableau.

Pour sa première saison à la tête du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc a donc rempli sa mission. Pas le premier choix des dirigeants du club pour succéder à Carlo Ancelotti l’été dernier, l’ancien entraîneur bordelais a gagné le respect par ses résultats et le style donné à son équipe. Surtout, il s’est donné le droit de prolonger son contrat, puisqu’il attendait que le titre soit en poche pour parapher un nouveau bail. Il peut désormais le faire avec l’esprit libre. Et un palmarès encore plus garni.

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