RMC Sport

Ligue 1: penalty pour Reims, rouge pour un Lensois... deux erreurs d'arbitrage épinglées lors de la 28e journée

placeholder video
Comme elle en a pris l’habitude, la direction technique de l’arbitrage (DTA) a publié un rapport sur les décisions litigieuses de la dernière journée de Ligue 1. Elle a reconnu deux erreurs d’arbitrage sur les rencontres Reims-Strasbourg (0-1) et Lens-Saint-Étienne (1-0).

Cela ne calmera peut-être pas la colère de Jean-Pierre Caillot. Mais le président rémois se sent peut-être compris après la publication, mardi soir, du compte-rendu de la direction technique de l’arbitrage (DTA) sur les décisions de la 28e journée de la Ligue 1. Son rapport reconnaît que Reims aurait dû bénéficier d’un penalty pour une faute de Valentin Barco sur Junya Ito dans le temps additionnel de la rencontre Reims-Strasbourg (0-1), dimanche.

"L'analyse de l’arbitre vidéo est sommaire et insuffisante", constate la DTA

Clément Turpin, arbitre central, n’avait pas sifflé et le VAR a estimé qu’il avait eu raison après avoir très brièvement analysé la situation, comme le révèle la discussion mise en ligne par la DTA. "Non, c’est bon", indique l’assistant VAR dans l’oreillette de M.Turpin. "Contrôle terminé, Clem. RAS, attention derrière." Les assistants vidéos font référence à l’altercation qui a suivi l’action et confortent M. Turpin dans ses sanctions (jaune pour Ito, rouge pour Moreira et Gbane). "Tout est OK pour ce que tu as fait."

Un avis pas du tout partagé par la DTA qui épingle fermement le VAR pour son empressement. "L'analyse de l’arbitre vidéo est sommaire et insuffisante: un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un pénalty", conclut le rapport. Une conclusion sèche mais moins imagée que celle utilisée par Jean-Pierre Caillot pour déplorer cette erreur, dimanche à la fin du match. "On paye la VAR mais la personne devait être, comme dans la publicité, en train de manger un hamburger", avait-il notamment lancé.

La semelle d'Ojediran semble impressionner les arbitres VAR... qui décident finalement de ne pas la sanctionner d'un rouge

Ce penalty non sifflé n’est pas la seule erreur du week-end constatée par la DTA. Elle estime que le Lensois Hamzat Ojediran aurait dû être exclu après avoir asséné un coup de pied involontaire mais très dangereux dans le visage du Stéphanois Ibrahima Wadji. Dans un premier temps, l’action impressionne les arbitres VAR qui soufflent à plusieurs reprises à la vue de l’impact. Après avoir vérifié "l’intensité" du geste, ils valident la décision de l’arbitre central de n’avoir infligé qu’un jaune en estimant qu’Ojeridan n’a pas mis "la semelle". Une erreur pour la DTA.

"La décision finale est clairement erronée car le geste du joueur lensois n°15, réalisé de façon non maîtrisée, à une hauteur inconsidérée par rapport à la proximité de la tête du joueur stéphanois et avec un contact direct de la semelle sur le visage de l'adversaire, met clairement en danger l’intégrité physique de ce dernier. Un recours à l’assistance vidéo en bord de terrain était attendu dans cette situation afin d'exclure le joueur fautif pour une faute grossière."

NC