Ligue 1: Quillot se veut rassurant pour le lancement de Mediapro

La Ligue de football professionnel (LFP) l'assure: Mediapro, qui diffusera huit matchs de Ligue 1 par semaine sur la période 2020-2024, sera bien au rendez-vous début août pour la saison prochaine. "Oui, Mediapro lancera sa chaîne", soutient Didier Quillot, directeur général de l'instance dirigeante, invité de Breaking Foot e mardi sur RMC.
"Je reprends les termes qui ont été tenus par le président et le directeur général de Mediapro devant l'assemblée générale des présidents de clubs la semaine dernière. Je n'ai aucune raison de remettre en doute ce qui a été dit la semaine dernière. C'est un acteur industriel qui a déjà lancé des chaînes dans plusieurs pays, en particulier en Espagne, et qui va faire de l'innovation technologique dans la façon de filmer et de produire le spectacle de football", ajoute le dirigeant de la LFP.
"Il y a un peu moins de buts"
Interrogé sur le prix de l'abonnement mensuel annoncé à 25 euros par la direction de Mediapro, Didier Quillot demande aux futurs téléspectateurs de "faire confiance aux opérateurs" et "d'attendre que tout ça soit lancé" pour se faire un avis: "Il y aura peut-être des accords de distribution qui seront signés entre les uns et les autres. Ce n'est pas la peine de s'exciter tout de suite sur le 'pricing' des offres. Attendons de voir ce que sera la réalité des offres sur le marché au mois d'août".
Reste que le prix annoncé a d'ores et déjà suscité de nombreuses critiques, notamment à cause du niveau de la Ligue 1. "Certes, il y a un peu moins de buts cette saison par rapport à l'année dernière. On est à 2,5 buts par match (contre 2,8, ndlr). Ceci étant, les affluences ne baissent pas (...) et les audiences sont en hausse à la télévision de près de 5%", défend Didier Quillot, convaincu que la "forte densité" entre les clubs est un atout pour le suspense.
"Ça veut dire qu'il peut y avoir des surprises pour les places européennes en fin de saison. Moi, je m'inscris en faux contre ceux qui disent que la qualité du championnat a baissé. Les entraîneurs étrangers et les joueurs qui arrivent disent que le championnat français est très technique et très physique", conclut Didier Quillot.