Ligue 1: Reims, roi des cartons rouges... retirés?

C'est la deuxième fois que le Stade de Reims obtient gain de cause. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mercredi avoir retiré le carton rouge infligé à Dion Lopy lors du nul 0-0 réalisé à Lorient (11e journée de Ligue 1).
"Après visionnage des images, lecture du rapport de l’arbitre et audition du joueur, la commission de discipline décide de retirer le deuxième carton jaune", indique le compte-rendu de l'instance. Le joueur sera donc disponible ce dimanche contre Auxerre.
Avant Dion Lopy, Bradley Locko avait également bénéficié cette saison d'un retrait de carton rouge. Exclu lors de la défaite à domicile 3-0 contre l'AS Monaco en septembre, avait pu être aligné lors du match suivant, disputé contre Troyes (2-2).
"Ça devient ridicule"
Dion Lopy avait écopé d'un second carton jaune juste après le retour des vestiaires à la mi-temps. En cause: un tacle à l'entrée de la surface sur Dango Ouattara, à l'occasion de la première action de la seconde période. Seulement, les ralentis ont montré que le jeune défenseur sénégalais (20 ans) n'avait pas touché son adversaire et que son intervention n'était pas dangereuse.
Pour autant, William Still, entraîneur par intérim du Stade de Reims, avait déploré en interview d'après-match le manque de retenue de ses joueurs: "Dans le comportement, vis-à-vis des cartons rouges, ça devient ridicule. On doit enrayer cet aspect-là de notre jeu, parce qu'on se met en difficulté. Aucune équipe n'en a pris autant, ça doit être un record".
Huit exclusions
Lors de cette rencontre, Emmanuel Agbadou a lui aussi écopé d'un carton rouge dans les rangs rémois. Lui n'a pas eu droit à une quelconque clémence de la commission de discipline, qui lui a infligé la sanction la plus lourde toutes les décisions annoncées mercredi: trois matchs de suspension, dont un avec sursis.
En comptant les cartons rouges retirés de Lopy et de Locko, le Stade de Reims en est à huit exclusions en onze journées de championnat. La sévérité de l'arbitrage avait conduit le président Jean-Pierre Caillot à pousser un coup de gueule dès la fin du mois d'août. Cela lui a valu, début septembre, une suspension jusqu'au 31 décembre.