Ligue 1 : Sochaux – Evian TG, quel final(e)!

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Dans les bars de Sochaux, certains ont dû en renverser leur houblon d’émotion. Alors que le Rennais Ntep semblait avoir éteint tout espoir en égalisant (72e), Mayuka a miraculeusement rallumé la flamme cinq minutes plus tard. Comme depuis sept matches, les Lionceaux n’ont pas perdu et ont même fait mieux en s’imposant en Bretagne (1-2). La rengaine de la remontée fantastique pouvait s’enrichir d’un nouvel épisode. Jamais un club nanti de 11 points à la trêve n’a réussi l’exploit de se maintenir. Sochaux n’est plus qu’à une victoire de décrocher l’impossible. Samedi prochain (21h), le FCSM accueillera Evian qui le précède d’un point au classement.
Un rendez-vous que les Lionceaux abordent avec un féroce appétit. « C’est extraordinaire ce qui nous arrive. On revient de tellement loin, savourait le latéral sochalien Florian Marange. Il y a encore une marche à gravir. On peut faire samedi prochain quelque chose d’extraordinaire. On a une confiance qui nous permet d’espérer de grandes choses pour cette fin de saison. » Le destin de Sochaux s’écrit comme une fable avec son héros, André Ayew auteur de son 5e but ce soir, transcendé par un guide aux dents aussi blanches que la chemise, Hervé Renard qui a su redonner l’espoir au groupe. Dans ce tableau presque idyllique, la victoire d’Evian face à Nice (2-0) n’y change pas grand-chose. Même s’il faudra se méfier.
Dupraz : « Mettez une pièce sur Evian »
Il y a d’abord l’arithmétique. L’ETG compte un point de plus que les Doubistes, un nul leur suffira donc pour se maintenir. Si Sochaux respire l’allégresse, à Evian, on se prépare au combat à la manière des rudes conquérants des cimes. Sec comme jamais, le coach Pascal Dupraz ne s’est pas étendu en conférence de presse. « Nous n’avons pas la faveur des pronostics, tant mieux, a lancé le volcanique Dupraz. J’ai l’état d’esprit d’un conquérant, d’un gladiateur, d’un Savoyard. Je vous renvoie à l’histoire de notre club. Notre club ce n’est jamais facile, ça n’a jamais été facile mais le dénouement est souvent heureux. Mettez une pièce sur l’ETG. » 16e l’an passé, Evian a appris à lutter pour sa survie. Ça tombe bien, Sochaux aussi.
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