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Ligue 1: un rapport parlementaire préconise l’autorisation des fumigènes

La mission d’information "sur le régime des interdictions de stade et le supportérisme" va rendre ses conclusions à l’Assemblée nationale mercredi. Et proposer l’autorisation des fumigènes à l’intérieur des stades.

Selon Le Parisien, Sacha Houlié (LREM) et Marie-Georges Buffet (PCF), les rapporteurs de la mission d’information "sur le régime des interdictions de stade et le supportérisme", s’apprêtent à rendre leurs conclusions ce mercredi matin. Plusieurs propositions vont ainsi être présentées à l’Assemblée nationale pour promouvoir "un modèle français du supportérisme", d’après le rapport de 111 pages. Les investigations menées pourraient déboucher sur l’élaboration d'une proposition de loi ardemment désirée par la majorité des supporters. 

Autoriser les fumigènes 

L’une de leurs nombreuses revendications concerne bien entendu les fumigènes. L’Association nationale des supporters défend depuis plusieurs années l’assouplissement ou l’autorisation de ces engins pyrotechniques, interdits par la loi française dans les stades. Les rapporteurs veulent "mettre fin à cette hypocrisie", estimant "qu'un usage encadré des engins pyrotechniques est préférable à un usage sauvage, contestataire ou mettant en jeu la responsabilité civile et pénale de l'organisateur (qu’ils souhaitent transférer aux associations de supporters) alors même que les clubs n'ont pas les moyens d'empêcher totalement l'introduction des fumigènes". 

Plus de poids pour la DNLH

Sur le sujet épineux du déplacement des supporters, considérant que "le recours excessif aux arrêtés d'encadrement et d'interdiction de déplacements de supporters résulte souvent du manque d'informations reçues ou prises en considération par les préfectures", les rapporteurs suggèrent de conférer plus d’autorité aux recommandations de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), très respectée par l'ANS.

Concernant enfin les interdictions administratives de stade (IAS), Sacha Houlié et Marie-Georges Buffet proposent qu’elles soient ramenés à une peine maximale de six mois, "douze en cas de récidive". Surtout, les motifs pouvant conduire à une IAS doivent être "précisés et resserrés, la notion de comportement d'ensemble éminemment floue et subjective, et susceptible de justifier à peu près toute mesure, doit être supprimée".

QM