Lille: David révèle les "petits conseils de Yilmaz" qui l’ont rendu meilleur

Le champion en titre face au leader du classement. Le stade Pierre-Mauroy va accueillir une affiche de gala, dimanche, en clôture de la 23e journée de Ligue 1 (20h45). Et Jonathan David espère profiter de ce Lille-PSG pour confirmer son excellente saison. Si les Dogues sont actuellement 11es du classement, à 21 points du PSG, ce n’est pas la faute de leur n°9. L’international canadien (24 sélections, 18 buts), en passe de se qualifier avec son pays pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, enchaîne les sorties convaincantes depuis l’été dernier. En 30 apparitions, il a inscrit 16 buts (toutes compétitions confondues). Avec 12 réalisations en L1, il occupe la deuxième place du classement des buteurs, juste derrière Wissam Ben Yedder (13 buts avec Monaco).
Pour sa deuxième en France, l’avant-centre de 22 ans, recruté à La Gantoise à l’été 2020 (27 millions d’euros), monte clairement en puissance. "J’ai appris à mieux connaître mes partenaires. On se comprend mieux, tout est plus fluide sur le terrain, explique-t-il sur le site du Losc. Je connais aussi mieux les autres équipes du championnat. J’ai également progressé. Je me sens plus propre techniquement, plus tueur devant le but."
"Ne pas me précipiter dans le dernier geste"
Des progrès qu’il attribue en partie à sa bonne entente avec Burak Yilmaz. L’attaquant turc de 36 ans, moins en vue ces derniers mois, partage régulièrement son expérience avec son jeune partenaire. "Il m’a toujours donné des petits conseils pour améliorer mon jeu, comme par exemple le fait de ne pas me précipiter dans le dernier geste, explique David. Il me répète souvent que dans la surface, on a toujours plus de temps qu’on ne le croit. Que ce n’est pas parce que tu entends ou sens les défenseurs revenir que tu dois te dépêcher et tirer en une touche. Parfois, on peut prendre le temps de contrôler et même de regarder avant de placer sa frappe. Pour ça, il faut beaucoup de relâchement, rester calme dans sa tête. Il m’a aussi appris que quand je décroche, je ne dois pas avoir peur de me retourner, que c’est ce qui peut faire la différence, que ça peut me permettre de passer entre les lignes plutôt que de rester dos au but dans un jeu en remise. Ce sont tous ces petits détails que je n’avais pas dans mon jeu et que j’ai pu travailler grâce à ses conseils".
Des conseils qu’il tentera de mettre en application lors du déplacement à Chelsea, le 22 février, en 8e de finale aller de la Ligue des champions (21h sur RMC Sport 1). Dans une compétition qu’il découvre avec un plaisir non dissimulé. "Je suis tellement fier et heureux de jouer la Champions League, savoure le natif de New York. C’est la plus grande compétition qui existe en club, le rêve de tous les footballeurs. Mais là encore, je n’ai pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passe, je suis dans le quotidien. J’essaye de vivre le moment présent, mais je ne réalise pas trop. Le fait d’avoir marqué en Champions League (contre Séville, Salzbourg et Wolfsburg, ndlr), d’avoir réussi à se qualifier pour les 8es est quelque chose d’exceptionnel".