Lille, enfin la fin du cauchemar ?

Dans une situation très inconfortable en championnat et en Ligue des Champions, Lille veut infliger à Lyon sa première défaite de la saison, ce dimanche soir en match de clôture de la 6e journée.

Finalement, la venue des Lyonnais, ce dimanche soir, plait à tous les Lillois. Abattus après un inquiétant revers face au BATE Borisov (3-1), mercredi soir en Ligue des champions, les Dogues ont hâte de jouer. Pour tourner la page. A ce titre, la venue des actuels dauphins du championnat dans leur Grand Stade est presque une aubaine.

Face à un tel adversaire, le Losc rêve de lancer enfin sa saison. Un peu comme l’a fait le PSG à ses dépens (2-1) au début du mois. « On a la chance de pouvoir retourner sur le terrain rapidement, confirme Rudi Garcia. C’est mieux de jouer une grosse équipe. A nous de montrer sur le terrain qu’on a évacué cette énorme déception, de repartir de l’avant. Il n’y a rien d’autre à faire. » Le technicien nordiste a toujours avancé que la valeur d’un groupe se jugeait dans la difficulté. Il va donc savoir…

Mavuba : « Trouver une âme »

Car ce Lille-là n’est peut-être pas malade mais il est à des années lumières de l’équipe flamboyante qui avait écrasé la concurrence en 2011. « L’effectif est remanié depuis deux saisons, tempère Rio Mavuba. Au niveau des titulaires, mais aussi des joueurs qui jouaient moins. Il faut donc trouver aussi une âme à ce groupe, l’esprit de la gagne. Ce match contre Lyon peut nous relancer. »

Face à une formation lyonnaise encore invaincue, Lille ne peut plus se permettre de lâcher des points en route. « C’est malheureusement un peu l’histoire de notre début de saison », regrette Rudi Garcia. Depuis la 1ere journée et un succès plein de promesses à Saint-Etienne (2-1), les partenaires de Tulio De Melo marchent au ralenti. Existerait-il un problème avec leur Grand Stade où ils n’ont pas encore gagné en championnat ? « Ce serait trop simple de se cacher derrière ça, coupe net Mavuba. On contraire, on sent que quand ça pousse, ça pousse bien. Ça doit nous donner des ailes. » A eux de s’envoler dimanche soir.

Aurélien Brossier (avec Jean Bommel à Lille)