Lille-Metz: les nouvelles images de la bagarre entre Antonetti et Armand

Ce sont des images qui ne vont pas améliorer l’image de la Ligue 1. Alors que la première partie de saison a été marquée par de graves débordements dans les tribunes, voilà que les acteurs du foot s’y mettent eux aussi. Ce spectacle navrant avait lieu vendredi soir au stade Pierre-Mauroy où, après 90 minutes soporifiques entre Lille et Metz (0-0), Frédéric Antonetti et Sylvain Armand ont touché encore un peu plus le fond en en venant aux mains.
Pour résumer, l’entraîneur messin, déjà passablement agacé par une décision arbitrale, a reproché au coordinateur sportif du LOSC et à Olivier Létang, président de Lille, d’être trop près de sa zone technique et de faire pression sur les arbitres. Le technicien corse a écopé d’un carton rouge après ce début de bagarre avant de se défendre avec force en faisant le show en conférence de presse.

Antonetti: " Peut-être que j’ai été un petit peu trop loin"
Au lendemain de ce triste épisode, Prime Vidéo, diffuseur de cette affiche de la 25eme journée de Ligue 1, a dévoilé des images inédites de l’altercation. Sur ces plans, on voit clairement que Frédéric Antonetti perd son sang-froid et accroche l’ancien arrière gauche du PSG avant que les deux hommes ne soient rapidement séparés. "Peut-être que j’ai été un petit peu trop loin, a reconnu le coach des Grenat, à froid, tout en dénonçant un "manque de respect du FC Metz". Sur le fond j’ai raison, peut-être que sur la forme j’ai tort de réagir comme ça car ce ne sont pas de belles images à montrer."
Armand n'a "rien à se reprocher"
Muet vendredi soir, Sylvain Armand s’est lui aussi exprimé sur cette altercation au micro de Prime Vidéo : "Je suis descendu, en effet. Il y a eu des échanges entre moi et monsieur Antonetti. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup dans sa façon de faire. Des mots ont été échangés entre nous. Pas d’insulte, même de sa part. Il y a des images où on le voit venir vers moi, me toucher. On a chacun un ego aussi. Je ne venais pas lui parler, je ne venais pas m’adresser au banc messin. Aujourd’hui je n’ai rien à me reprocher. Je ne l’ai pas insulté, pas touché. Il y a encore des images qui parlent d’elles-mêmes", conclut Armand.