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Lille ne veut plus faire de cadeaux

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Depuis la reprise, Lille encaisse au moins un but à chaque match officiel. Un constat embêtant avant de retrouver la Ligue des champions mardi face à Trabzonspor.

Il y a un an, après huit journées de championnat, le futur champion de France, 3e au classement, avait encaissé cinq buts. Cette saison, Mickaël Landreau est déjà allé dix fois chercher le ballon au fond de ses filets. Si le Losc est deux fois plus perméable que l’an passé à la même époque, une autre statistique est encore plus alarmante. En match officiel, Trophée des champions compris (défaite 5-4 contre l’OM), les joueurs de Rudi Garcia ont toujours encaissé au moins un but. Une réelle source d’inquiétude, d’autant que les Dogues ont aussi pris la mauvaise habitude de craquer en fin de rencontre. Après Sochaux (2-2) et le CSKA Moscou (2-2), ce fut encore le cas samedi face à Lorient (1-1, égalisation de Monnet-Paquet à la 93e minute). Les Lillois manqueraient-ils de sang-froid dans le « money-time » ? « Il y a peut-être un peu de fatigue », concède Mickaël Landreau.

Obraniak : « Un problème collectif »

Alors que le Losc reste sur quatre résultats nuls toutes compétitions confondues, le club nordiste paye aussi les nombreuses absences en défense dues à des blessures (Basa, Chedjou) ou des suspensions. Des soucis qui ont contraints Rudi Garcia à changer trop souvent son arrière-garde. En manque de repère, les défenseurs nordistes n’affichent plus la même solidité : « Mais cela ne concerne pas que la défense, soutient Ludovic Obraniak. C’est un problème collectif. On doit resserrer les lignes. » Car parallèlement, les attaquants ne parviennent pas non plus à « tuer » les matches. La saison passée, toujours face à Lorient, Lille avait encaissé trois buts, mais en avait marqué six ! « Ça fonctionne souvent par cycle, explique Mickaël Landreau. La saison passée, il y a eu une période durant laquelle on faisait des erreurs individuelles chacun notre tour. Puis il y a eu un autre cycle où on prenait des « csc » (but contre son camp). A nous d’être costauds derrière pour ne pas prendre de but et inverser ainsi la tendance. » Démarrer ce nouveau « cycle » mardi sur la pelouse de Trabzonspor en Ligue des champions serait une bonne idée…