Lille : Renard en pole pour succéder à Girard

- - AFP
A deux journées de la fin du championnat, le LOSC planche déjà sur l’avenir. Et celui-ci ne devrait pas inclure René Girard. Arrivé au LOSC à l’été 2013, le technicien de 61 ans devrait mettre un terme à son aventure nordiste à l’issue de l’exercice en cours. « Je ne resterai pas toute ma vie ici, a-t-il déclaré ce jeudi en conférence de presse. Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que j’ai passé deux ans superbes, je suis bien ici, je me régale, j’ai tout pour faire un beau métier. Après, il y a d’autres choses qui entrent en ligne de compte... »
Après une première entrevue, Girard doit à nouveau rencontrer Michel Seydoux, le président du LOSC, en début de semaine prochaine, pour peaufiner son indemnité de départ à un an de la fin de son contrat. « Vous êtes tous au courant qu’il y a des discussions. A un moment donné ça va aboutir, peut-être lundi ou mardi, a indiqué le coach nordiste. Par contre, je ne suis pas parti comme certains ont pu le dire. Pour que moi je puisse le dire, il faudra que les choses soient concrète et définies. »
Renard aimerait retrouver un club
En attendant une éventuelle officialisation, les dirigeants nordistes ont déjà travaillé sur le profil du successeur de Girard. Hervé Renard, avec lequel ils étaient déjà en contacts la saison passée, est leur priorité. A 46 ans, l’actuel sélectionneur de la Côte d’Ivoire n’a jamais caché son désir de revenir dans un club après son expérience à Sochaux (2013-2014), qu’il avait failli sauver de la relégation. Renard, qui a remporté deux CAN (avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015), peut légitimement se poser la question de savoir s’il peut faire mieux sur le continent africain et aimerait prouver qu’il est capable de réussir à moyen ou long terme dans un club de L1.
Renard, qui a encore quinze mois de contrat avec les « Eléphants », écoute aussi les intérêts d’autres clubs en Angleterre, en Turquie ou dans le Golfe. Dès qu’une proposition concrète lui sera transmise, il en fera d’ailleurs part à la Fédération ivoirienne. Pour le moment, l’ancien coach sochalien ne souhaite pas s’exprimer publiquement mais le projet des Dogues, sur trois ans et basé sur l’utilisation de jeunes joueurs, l’intéresse, même si la politique lilloise est aux économies dans tous les domaines. Le LOSC, qui doit réduire ses coûts, surtout au niveau de sa masse salariale, ne voudrait d’ailleurs pas se heurter au rachat du contrat d’Hervé Renard avec la Côte d’Ivoire.